Brazzaville se tourne vers Kinshasa pour relancer son internet
Le gouvernement congolais a entamé le 14 juin des discussions avec les autorités de République démocratique du Congo (RDC) dans le but de relancer sa fourniture internet interrompue depuis quelques jours suite à la coupure du câble WACS à Pointe-Noire. Au large de la ville pétrolière où le câble WACS s’est rompu, les travaux de réparation pourront démarrer le 20 juillet.
Le Congo envisage rétablir la connexion internet grâce au câble sous-marin fluvial qui existe entre les deux villes. L’interconnexion par cette infrastructure a d’ailleurs eu lieu la semaine dernière, et devrait relancer et renforcer la fluidité internet en faveur des usagers des deux métropoles.
Les cadres de la société Congo Télécom, conduits par leur administrateur général, Akouala, séjournent actuellement à Kinshasa. Les techniciens de la Société congolaise des postes et télécommunication (SCPT), la société officielle de RDC et ceux de Congo Télécom travaillent, à la demande du consortium WACS, pour acheminer le trafic du Congo par la station terminale de Moanda au sud-ouest de RDC. Cette station dispose d’une liaison supplémentaire semi-direct
C’est depuis le 10 juin en fin d’ après-midi que la fourniture internet s’est rompue dans le pays. Officiellement, un bateau de pêche non identifié avait percuté le câble sous-marin qui fournit la connexion internet au Congo à partir de la station de Matombi. L’incident a eu lieu à une dizaine de kilomètres au large de Pointe-Noire.
Le consortium WACS a déployé ses techniciens sur place avec l’appui de la société Alcatel. Un bateau câblier et des plongeurs devraient arriver sur le terrain au plus tard le 19 juillet pour réparer le câble coupé. Les autorités congolaises estiment que les travaux pourraient durer cinq jours.
Dans les principales villes congolaises, les usagers d’internet se plaignent du préjudice que leur cause cet incident. Les entreprises qui offrent les services internet ou celles qui fonctionnent grâce à l’internet sont complètement en stand-by.