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Les avocats d’Emile Ouosso appellent la justice à sévir contre la calomnie

L’avocat au bureau de Paris, maître Mathias Chichportich a révélé le 24 novembre à Brazzaville, qu’il  attendait de la justice un terme définitif aux calomnies relayées par des organes de presse à l’endroit de l’ancien ministre du Travail et de la sécurité sociale, Emile Ouosso et de ses collaborateurs en 2016.

« Une information judiciaire pour diffamation publique est en cours au cabinet du doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance, elle conduira à poursuivre les auteurs et complices des publications diffamatoires. Nous serons attentifs à ce que les actes d’instruction à venir soient fondés sur des éléments objectifs de preuve et non sur des affirmations péremptoires », a fait savoir Mathias Chichportich au cours d’un point de presse.

Les avocats de Kanga Bokassa, Bruno Nianga Frédéric Maniéké, tous des collaborateurs d’Emille Ouosso, alors ministre du Travail et de la sécurité sociale, ont poursuivi des organes de la presse, qu’ils accusent d’avoir publié des informations diffamatoires les concernant.

Emile Ouosso, aujourd’hui ministre de l’Equipement et de l’entretient routier et ses trois collaborateurs ont été accusés, en 2016, d’avoir détourné neuf milliards de francs CFA destinés à la caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).

Les trois collaborateurs d’Emille Ouosso avaient été détenus avant d’être remis en liberté.

Les avocats pensent que cette procédure a été initiée à la suite d’un rapport de la Commission nationale de la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude qui, selon eux, s’est contentée d’instruire un procès médiatique (presse écrite, audiovisuelle et réseaux sociaux) sans le moindre élément de preuve objectif et tangible.