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Un septuagénaire enlevé par des bébés noirs

Les bandes de malfrats, qui écument dans les quartiers de Brazzaville, continuent de commettre leurs forfaits. La nuit du 19 avril, ils ont enlevé un septuagénaire révolu qui assumait avec  perspicacité et bravoure  les fonctions de chef de bloc à Mikalou, dans le 6ème arrondissement  de Brazzaville.

Ce responsable du quartier 64 résidant dernière le marché de Mikalou, était rompu à son travail et  traduisait en acte concret les instructions de l’administrateur maire de cette circonscription administrative de la capitale congolaise. Il  a été surpris à son domicile pendant son  paisible sommeil avec sa famille,  suite à une opération minutieusement préparée par une écurie de bébés noirs  connu sous l’appellation des   « Américains »,

Dès  4 heures  du matin, le quartier est ameuté par les cris des voisins les plus proches du lieu de rapt.  L’avenue située  à proximité du domicile du kidnappé et ses alentours  est sujet  aux conversations d’une population inquiété et désemparée. « Si  l’Etat peine à assurer la sécurité  de ses citoyens, où irons-nous donc vivre ? », a ironisé un habitant du coin.

Cet homme a été enlevé suite à  la tâche qui lui a été confiée par  ces chefs hiérarchiques : servir de bouc émissaire pour  faciliter l’opération  de lutte contre  ces rétifs.   

Pourtant,  le lancement de l’opération de la traque  contre les bébés noirs  mise en exécution en début d’avril a été salué par les populations  des quartiers. En l’occurrence, celles de Mikalou, l’un des grands bastions où ces inciviques commettent au quotidien  des  actes ignobles, impunis, qui plongent les populations dans  un état de psychose et de traumatisme sans pareil. Dans leurs mode opéra vivendi, ces malfrats, pillent, traumatisent, violent, décapitent sans scrupules et vont jusqu’à ôter la vie des citoyens, sous le regard des pouvoirs publics  censés les  protéger. Ils vont même à l’encontre des autorités déterminées à  restaurer  son autorité et son noble pouvoir, celui  de  protéger les citoyens et leurs biens.

L’objet de menace des autorités du pays, ces bébés noirs, à travers de différentes écuries, se  seraient  mobilisés pour  faire face à la traque lancée contre eux à travers les patrouilles mixtes de la police et la gendarmerie. C’est ainsi qu’ils auraient  résolu, en enterrant de prime à bord les rivalités intestines entre eux, pour contrecarrer les stratégies de la  Force de l’ordre public.

Cette  guerre engagée contre les bébés noirs, loin de les apeurer, a bien au contraire engendré d’autres méthodes dans le dessein de nuire  à la quiétude des citoyens de Brazzaville mise en péril  à tout moment. Il est temps que ces patrouilles mixtes  s’activent sans répit dans la lutte contre le phénomène de « bébés noirs » qui continue en dépit des mesures draconiennes de la  Forces de l’ordre, de  commettre leurs exactions  dans  les quartiers de Brazzaville.