Au totale 134 319 candidats participent aux épreuves écrites du Certificat d’étude primaires élémentaires (CEPE) sur l’ensemble du territoire national, un examen qui donne le quitus aux élèves de poursuivre les études au Cycle secondaire 1er degré.
Les élèves en cycle primaire ont démarré les épreuves par les mathématiques, dans 6 60 centres sélectionnés pour le déroulement de cet examen d’Etat. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou a lancé les épreuves à Brazzaville, précisément au centre du lycée de Moukoundzi Ngouaka, à Makélékélé, 1er arrondissement de la capitale. Dans ce centre, deux candidats qui ont fait de malaise ont été pris en charge par les agents de la sécurité civile.
Le ministre Jean Luc Mouthou a poursuivi sa ronde au centre Marcel Bissila à Poto-Poto, 3ème arrondissement de Brazzaville, et à l’école 31 juillet à Mpila, à Talangaï, 6ème arrondissement. Il s’est réjoui de l’organisation du CEPE, dans la capitale et les autres départements du pays.
Selon lui toutes les dispositions ont été prises en amont par son département ministériel pour que tous les examens d’Etat et concours se passent dans la quiétude, dont le CEPE, le Baccalauréat, le BEPC ou le concours d’entrée aux lycées d’excellence aux lycées d’excellence. .
Les innovations apportées dans le processus de digitalisation du système éducatif ont été d’un atout dans l’organisation du CEPE. « Nous sommes satisfaits assez satisfait de ce que nous avons vu et nous avons senti, en tenant compte du travail abattu pendant toute l’année par toute la communauté qui a compris le bien-fondé de l’action du gouvernement dans le cadre de la prise en charge de la jeunesse scolarisée. Il y a de la satisfaction dans l’air », a dit le ministre Jean Luc Mouthou.
Le département de Brazzaville compte presque la moitié des candidats soit 51 768 pour 135 centres. Un effectif en baisse par rapport à l’année passée à cause de l’application d’une réforme liée à la fin des dérogations qui permettait aux enfants de passer l’examen alors qu’ils ne sont pas en classe de Cours moyens deuxième année (CM2).