450 travailleurs de la STPU risqueraient de plonger dans le chômage
Le Secrétaire général du Collectif des Syndicats des transporteurs en Commun (STPU), Romain Bamana a révélé le 18 octobre à Brazzaville que, le mouvement de grève des travailleurs de la STPU risquerait de plonger 450 employés dans le chômage si aucune mesure en urgence concourant à la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles n’est trouvée dans les tout prochains jours.
Dans une déclaration, les plateformes syndicales de la STPU ont épinglé la situation sociale délétère dans laquelle ils sont confrontés depuis des années, entre autres, l’incapacité de scolariser leurs enfants, l’insolvabilité des loyers qui augure les menaces de délogement ; la survie inhumaine dont fait face les travailleurs rendant leur santé vulnérable,
Face à cette condition précaire, ils ont exigé, le paiement de neuf mois d’arriérés de salaires impayés, allant de la période de janvier à septembre 2024 ; le paiement des droits de licenciement collectif des travailleurs de 2025 à 2018.
La révision de l’accord d’établissement notamment sur les dispositions concernant l’aménagement de la grille salariale ; la réparation des soixante bus à Brazzaville et trente bus à Pointe-Noire afin de préserver l’outil de travail et de se prendre en charge , la mise en place d’une commission mixte pour gérer et suivre l’opération des réparations des bus au sein de la STPU, ainsi que la révision du contrat de travail font également partie des réclamations soulevées dans la déclaration des travailleurs contractuels de la STPU.
Dans le lot des doléances, la clarification de la situation des travailleurs cotisant à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la révision de la procédure des départs à la retraite ; l’octroi de la subvention d’équilibre à la STPU ; l’activation du contrat avec le gouvernement indien pour la livraison des 345 bus restants.
