Les enquêteurs commerciaux rappelés à l’ordre à Brazzaville
Le directeur général de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales, Philippe Nsondé Mondzié, a clarifié, le 6 octobre à Brazzaville, au cours d’un échange avec les agents du commerce, les missions dévolues à chaque service de ce ministère, dans l’exécution de différentes tâches liées à leurs prérogatives.
Il s’est appuyé sur la note circulaire du ministre d’Etat, ministre du Commerce, d’approvisionnement et de la consommation, numéro 001 MCA-CAB, relative à la répartition des missions de contrôles et d’enquêtes commerciales pour repréciser le rôle de chacun. Pour le bon fonctionnement des tâches dévolues à chaque agent du ministère, il a tenu à repréciser les procédures de contrôles et d’enquêtes commerciales.
A ce sujet, Philippe Nsondé Mondzié a informé les cadres et agents du ministère du Commerce que désormais, les missions de contrôle et d’enquêtes commerciales auprès des commerçants devaient être menées inopinées dans le strict respect des procédures prévues par la note et selon l’ordre chronologique.
A propos des procédures commerciales et de recouvrement des amendes, le directeur général du Commerce a évoqué l’innovation introduite par le ministre Claude Alphonse Nsilou, celle de l’agent vérificateur. Ce dernier aura la mission d’examiner et d’authentifier la conformité du procès-verbal avec la réalité sur le terrain.
Les nouvelles dispositions du ministre définissent nettement les missions d’un agent verbalisateur, d’agent vérificateur, ainsi que de l’agent de recouvrement, afin de contribuer à la compétitivité, à la protection des consommateurs. Au finish, contribuer à l’amélioration du climat des affaires dans le respect de la légalité, a affirmé Philippe, Nsondé Mondzié.
Des échanges fructueux ont eu lieu entre le directeur Philippe Nsondé Mondzie et les agents au sujet des inquiétudes autour de la réduction du nombre d’agents de terrain passé de 4 à 3. A cette occasion, il s’est évertué à expliciter le contenu de la note circulaire aux cadres et agents, avant de souligner que c’est pour rendre plus efficace le contrôle que le ministre du commerce a jugé utile de procéder ainsi.
De son côté, l’enquêteur commercial Léon Oba a fait savoir que cette note vient assainir les missions des agents de terrain, d’autant plus qu’il y règne une véritable cacophonie dans l’exécution des tâches imparties aux services de contrôle et d’enquêtes, ajoutant que la « note circulation ne me fait ni chaud, ni froid car nous n’avons pas le droit de prendre de l’argent auprès des opérateurs ».