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Les jeunes et les femmes du PCT soutiennent la fin du statut des réfugiés rwandais

Le premier secrétaire de la Force montante congolaise (FMC), Juste Bernardin Gavet, et la secrétaire exécutive nationale de l’Organisation des femmes du Congo (OFC), Jeanne Dambendzet, ont affirmé le 19 janvier à Brazzaville, dans une déclaration commune, leur soutien sans réserve au gouvernement suite à sa décision de mettre fin au statut des réfugiés rwandais.

Les deux organisations du Parti congolais du travail (PCT) ont condamné toute manœuvre de désinformation et d’intoxication de la part des personnes mal intentionnées, ayant pour devise de s’opposer systématiquement à toutes les décisions du gouvernement.

Elles ont encouragé les ex-réfugiés rwandais désireux de rester sur le sol congolais à se faire enregistrer auprès des services compétents pour l’obtention des pièces d’état civil de leur pays d’origine dans les meilleurs délais. La FMC et l’OFC ont en outre demandé au Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés d’envisager la possibilité de trouver une autre terre d’asile, pour les cas des ex-réfugiés rwandais qui rejetteraient les trois options retenues par la Commission tripartite : le rapatriement volontaire, l’obtention du statut d’exilé et l’intégration locale.

A cette occasion, Jeanne Dambendzet a dénoncé les propos tenus par l’Association des droits de l’homme et de l’univers carcéral (ADHUC) qui avait, lors d’un point de presse, accusé le premier ministre, Clément Mouamba de vouloir planifier le génocide rwandais.

« Nous devons cesser notre manière de voir les choses », a-t-elle dit, qualifiant de ce fait les responsables de la société civile « des ennemis de la République ».

Pour sa part, Juste Bernardin Gavet a indiqué que le Congo n’a pas violé les clauses internationales en matière des réfugiés. La perte du statut de réfugié ne signifie pas qu’ils n’ont pas le droit de vivre sur le sol congolais, a-t-il renchéri.

La cessation du statut de réfugiés est consécutive à l’accord de la Commission tripartite Congo-Rwanda et le HCR, qui avait entre autres recommandé qu’à partir du 31 décembre 2017, les réfugiés rwandais étaient désormais considérés comme des personnes vivants en situation irrégulière en territoire congolais.