Soudan Nonault appelle à la préservation des milieux naturels
La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a interpellé, le 1er février à Brazzaville, les urbanistes et décideurs à regarder comment satisfaire la demande croissante d’espace à bâtir dans les villes tout en préservant le milieu naturel.
Arlette Soudan Nonault s’est exprimée en prélude à la célébration, chaque 2 février, de la journée mondiale des zones humides. En rappelant l’objectif 11 du développement durable, elle a souligné que grâce aux zones humides, les villes sont plus agréables à la survie.
« Il est nécessaire de prendre en compte l’implication des communautés dans la planification des zones humides, inscrire les zones humides dans les politiques et la planification nationale et restaurer les zones humides urbaines. Il s’agira aussi de réduire la consommation excessive d’eau et le ruissèlement nocif et l’organisation des nettoyages publics des zones humides », a-t-elle précisé.
Arlette Soudan Nonault a profité de l’occasion pour indiquer que le Congo, membre et partie contractante de la Convention sur les zones humides dite « Convention de Ramsar », a depuis 1996, inscrit 15 sites dans la liste Ramsar des zones humides d’importance internationale dont un complexe transfrontalier « Lac Télé-Grands affluent-Lac Tumba » (Congo et République démocratique du Congo) pour une superficie de plus de 18 millions d’hectares.
Les zones humides urbaines sont celle situées dans les villes, près des villes ou dans leurs banlieues. « Il s’agit des fleuves avec leurs plaines d’inondations, des lacs, des marécages mais aussi leurs variantes côtières-marais salés, mangroves et autres zones humides associées », a-t-elle conclu.
La journée mondiale des zones humides est célébré cette année sous le thème « Les zones humides pour un avenir urbain durable ».