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Claver Boundzanga propose un aménagement des tourbières

Le coordonnateur national de REDD+, Georges Claver Boundzanga a déclaré à VOX, lors de la 3e réunion des partenaires du l’initiative mondiale des tourbières qui se tient à Brazzaville, que l’on devrait commencer par un aménagement pour mettre en place des plans de gestion qui aideront les deux Congo à gérer durablement les tourbières.

Georges Claver Boundzanga a indiqué que la quantité de carbone qu’abritent les tourbières sont trois fois importante que celle du carbone dans l’ensemble des forêts du Congo. « C’est un potentiel important. Au moment où nous cherchons les niches financières pour développer le pays, pour son émergence, il y a lieu de regarder attentivement à la question des tourbières car c’’est un potentiel carbone. Aujourd’hui on parle du marché de carbone. Qu’est-ce qu’on peut faire demain de ce pénitentiel carbone», a-t-il dit.

Pour lui, la réunion de Brazzaville a la mission de confirmer l’existence des tourbières en présence des populations locales et autochtones qui vivent dans ces départements et en présence des parties prenantes, le politique y compris. « Il faut convaincre les partenaires à s’ouvrir pour investir dans les activités alternatives à la protection des tourbières. Il ne s’agit pas simplement de mettre ces tourbières sous cloche, mais de les considérer et moneré les projets qui soient financés par des fonds internationaux déjà disponibles », a fait savoir Georges Claver Boundzanga .

Il a aussi souligné que les bailleurs de fonds devraient comprendre que le Congo est un bel exemple en matière de l’aménagement durable et que la RDC héberge une bonne partie des forêts du bassin du Congo. « Ces deux pays ont démontré que les tourbières peuvent contribuer au développement durable. Il est important qu’ils soient aidés par les partenaires qui doivent mettre la main à la poche pour financer les projets qui seront mis en place demain pour le développement des zones qui abritent les tourbières », a poursuivi Georges Claver Boundzanga.

Georges Claver Boundzanga a spécifié que les autorités des deux Congo sont convaincues que les tourbières peuvent amener au développement durable. Mais, pour lui, les bailleurs financiers trainent encore les pieds pour se lancer dans le financement. « Car depuis longtemps on constate les hésitations. Ils ont donné un milliard de dollars au Brésil, un milliards à l’Indonésie. Qu’est-ce qu’ils donnent au Bassin du Congo, à peine 300 millions de dollars pour les 10 pays du Bassin du Congo. C’est insignifiant. Il faut dire qu’il y a lieu de comprendre aujourd’hui que nous avons de la ressource, un potentiel pour négocier ». Georges Claver Boundzanga a pensé que la tourbière est un atout pour les deux Congo d’élever le ton et de proposer les projets pour faire une coopération gagnant-gagnant. « Les tourbiers contiennent des quantités énormes de carbone. Si ce carbone est libéré, c’est la planète qui connaitra des problèmes grave en matière de changement climatique. C’est un potentiel des deux pays pour drainer des financements internationaux et convaincre les bailleurs internationaux qu’il y a lieu de travailler ensemble, de les accompagner dans les efforts de développement durable », a-t-il conclu.