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L’intersyndical de la SNE propose d’autres reformes que celles du gouvernement

Le président du syndicat Force, membre de l’intersyndical de la Société nationale d’électricité (SNE), Rémy Batela, a indiqué le 1er mai à Brazzaville qu’il existait une alternative à l’option de réformes choisie par le gouvernement et qui exclut la dissolution de leur entreprise.

Rémy Batela a indiqué que l’assainissement de la société nationale d’électricité (SNE), avant toute reforme, était possible. Pour les syndicalistes, la SNE, qualifiée de petite taille, fait face à plusieurs problèmes dans son fonctionnement.

Parmi les maux qui minent cette société, le collège syndical a relevé la vétusté du réseau de distribution dans les deux grandes agglomérations du pays qui doit être réhabilité et la facturation forfaitaire qui devait être supprimée. « Les relations Etat-SNE devraient aussi être clarifiées. Tous ces aspects résolus devaient aider la SNE à réduire le niveau des pertes », a-t-il dit.

Profitant de cette occasion, l’intersyndical a exigé que l’Etat prenne en compte le paiement du dernier arriéré de salaire prévu pour le mois de mai 2018, la suspension des contrats d’hébergement des agents en mission et le retour à la procédure habituelle. A cela il a ajouté le paiement des arriérés de salaire aux agents licenciés dans l’intervalle de l’exercice de leur fonction.

Le directeur général de la SNE, Louis Kanoha Elenga a rappelé que « la distribution de l’électricité est un secteur très sensible si les agents arrêtent de travailler cela entraînera un risque énorme dans les villes du Congo.

Louis Kanhoha Elenga a souligné que le gouvernement n’est pas à sa première réforme au sein de cette structure paraétatique, d’autant plus qu’en 2013, il avait initié les réformes à la SNE, en créant le poste de président.

Il a encouragé les travailleurs de continuer à donner le meilleur d’eux-mêmes, malgré la dissolution prononcée de leur entreprise par le gouvernement.

Le représentant de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) de la SNE, Christian Diogo, a notifié que la transition est obligatoire, elle permettra à la SNE d’assainir son réseau et son parc d’abonnés. « Car sur un total de 295.000 abonnés dans tout le Congo, se trouve aussi l’Etat qui peine à faire face à ses obligations envers la SNE », a-t-il expliqué.