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Le maire de Bacongo invite à lutter contre le cancer du col de l’utérus

L’administrateur maire de l’arrondissement 2 Bacongo, Simone Loubienga, a encouragé le 30 mai à Brazzaville toutes les femmes de son entité administrative à se faire dépister contre le cancer du col de l’utérus qui  fait partie de l’une des maladies les plus dangereuses au monde.

Simone Loubienga a souligné qu’il était important pour la femme et la jeune fille de se faire dépister lors du lancement de la compagne de sensibilisation lancée dans son arrondissement. « La majorité des femmes ignorent que le cancer du col de l’utérus existe. Raison pour laquelle nous voulons que cette sensibilisation puisse être cristallisée dans les mémoires des femmes pour qu’elles sachent qu’a partir d’un certain âge il y a des dépistages du cancer du sein et du col de l’utérus qui doivent se faire » a-t elle déclaré.

« Le cancer  est une maladie terrible et difficile qui nécessite beaucoup des moyens lorsqu’il est dépisté à l’état avancé. Il peut être guérissable lorsqu’on le dépistage tôt », a-t-elle souligné.

En ce qui concerne la prise en charge de cette maladie, Simone Loubienga a confié qu’après le dépistage et la détection de lésions cancéreuses chez une patiente, celle-ci est envoyée au service de carcinologie des hôpitaux de la ville.

L’administrateur maire de Bacongo a précisé que l’achat des produits est à la responsabilité des patients, car la mairie n’a pas les  moyens pour assurer le traitement de chaque patiente.

Les bénéficières de cette campagne de sensibilisation ont loué l’initiative prise par l’administrateur maire de Bacongo. « C’est une grande joie car, de telles campagnes de dépistage du col de l’utérus sont rares et l’on n‘a pas l’habitude de le faire », a dit Nountali Nicole.

« Nous profitons de cette gratuité pour nous faire dépister, car cet examen est très cher dans les hôpitaux. Cela nous aide à connaitre l’état de santé de notre col de l’utérus », a signifié de son côté Berthe Kiyindou.

Les personnes ciblées de cette campagne de dépistage, qui prendra fin le 1er juillet, sont les femmes âgées de 25 à 65 ans.