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L’ARPCE en accord avec les opérateurs de téléphonie sur l’augmentation des tarifs

Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques, Yves Castanou s’est dit le 15 juin à Brazzaville, favorable à l’encadrement tarifaire des sociétés de téléphonie mobile qui leur permet de continuer à développer leurs activités sur le marché.

Au cours d’une tribune qui a réuni le régulateur, les opérateurs de téléphonie mobile MTN, AIRTEL, et quelques associations des consommateurs, Yves Castanou a relevé que les prix d’appels data n’ont pas connu d’augmentation, mais plutôt l’annulation d’une promotion qui a perduré et devenue de facto une tarification normale pour les consommateurs.

Cette promotion, a-t-il poursuivi, a causé préjudice au fonctionnement des opérateurs de téléphonie mobile qui étaient asphyxiés pour faire face à leurs charges. « L’ARPCE a jugé qu’il était nécessaire de sauver ses sociétés en leur demandant de ramener le prix d’appel initial afin qu’elles retrouvent l’équilibre et pérenniser ainsi leurs activités. Elles pourront continuer à développer le réseau et offrir des services de qualité aux clients», a renchéri Yves Castanou.

Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques a révélé qu’en 2016, le prix d’un GB était de 10.000 francs CFA. «Deux ans après il a connu une baisse de 75 % et revient à 2500 francs CFA.  L’encadrement tarifaire n’impacte que 7000 abonnés qui utilisent 1GB », a précisé Yves Castanou.

Il a notifié que l’écosystème des télécommunications n’est pas seulement l’apanage des opérateurs de téléphonie mobile. «Ces derniers ne constituent que des «colonnes vertébrales» qui assurent le fonctionnement de la communication, auxquels les autres peuvent s’appuyer pour un fonctionnement normal de ce secteur », a-t-il fait savoir.

Les associations des consommateurs ont fustigé le laxisme de MTN et AIRTEL, qu’elles accusent ne pas avoir su communiquer à ce sujet. Estimant qu’ils ont abusé sur la loi de finances 2018, relative à la taxation des coûts d’appels qui ne doivent pas dépasser le seuil fixé par l’Etat.

« La flambée de prix d’appels passé de 100 à 150 % n’arrange pas les consommateurs », a déclaré le coordonnateur du consortium des consommateurs, Serge Parfait Goma.