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La 3e édition de Get in the ring se tient ce 15 novembre à Brazzaville

Le président de l’Association intégration, diversification économique et entrepreunarait (IDEE), Akim Adjibi a indiqué à Vox dans un entretien que la 3e édition de Get in the ring sera une édition de la maturité et aura beaucoup de particularités. Le gagnant du concours participera à la compétition mondiale des startups.

« Cette année nous aurons des startups multifactorielles qui ne sont pas que dans les TIC, mais qui ont la volonté de promouvoir les produits congolais. Nous aurons aussi deux dames qui viennent pour gagner et non simplement participer à la compétition. Un partenariat a été signé, cette année, avec un cabinet qui fait dans le développement personnel, interne et externe des entreprises. Après le concours, les startups auront l’opportunité d’être suivies et accompagnées », a souligné Akim Adjibi.

Le président de l’Association IDEE a fait savoir qu’au cours de cette édition, l’occasion a été donnée à une ou deux structures d’exposer leurs produits. La société Glacy a été ainsi invitée à présenter, aux participants, ses glaces aux fruits exotiques et aux goûts sublimes.

« Cette troisième édition est une édition de la maturité acquise grâce à l’expertise et à la fidélité d’un certain nombre de partenaires qui croient en nous et qui nous accompagnent. Il faut dire qu’après deux précédentes éditions, nous avons maintenant l’expérience d’organiser de tels événements », a notifié Akim Adjibi.

La 3e édition de Get in the ring réunira 8 startups qui ont été coachées, encadrées avant d’être présélectionnées. Ce sont les huit qui présenteront leurs plans d’affaires le 15 novembre à Brazzaville. « Parmi elles, une ira représenter le Congo à la compétition mondiale des startups », a précisé Akim Adjibi.

Akim Adjibi a expliqué que les vainqueurs des précédentes éditions étaient toujours dans entrepreneuriat et leurs activités prospéraient. « C’est vrai qu’ils ne sont pas meilleurs comme nous l’aurions voulu, mais cela nous réconforte qu’ils se maintiennent dans l’entrepreneuriat. Les meilleurs résultats, nous les avons obtenus avec les stratupers étrangers qui grandissent et qui essaient de conquérir les marchés au niveau mondial », a-t-il dit.

Akim Adjibi a réitéré sa volonté d’encadrer et d’accompagner les jeunes. Toutefois, il a regretté que ses moyens limités ne lui permettent pas de faire plus. « Get in the ring au Congo n’a pas beaucoup de personnalités qui viennent soutenir les jeunes qui créent pourtant de la richesse. L’environnement des affaires au Congo est très difficile. L’accompagnement institutionnel nécessaire pour les jeunes entrepreneurs ne suit pas. Les startups se débrouillent sans aucun soutien institutionnel », a-t-il conclu.