Le Congo est passé devant la commission des droits de l’homme de l’ONU
Le Congo a présenté le 14 novembre à Genève en Suisse, l’état des droits de l’homme sur son territoire, à l’occasion de 31ème session de l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
La délégation congolaise, composée de cinq ministres et des parlementaires, est conduite par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso. C’est pour la troisième fois que le Congo se prête à cet exercice, souvent embarrassant pour les Etats.Le rapport de la République du Congo révèle que d’énormes progrès ont été accomplis par le gouvernement depuis son dernier passage, il y a cinq ans. Du droit à l’éducation à celui de la santé, en passant par l’abolition de la peine de mort, l’incrimination de la torture et de l’esclavage, rien n’a été omis.
Le chef de la diplomatie congolaise a fait la lumière sur les accusations portées contre la République du Congo, notamment au sujet de la situation dans une partie du département du Pool, avec le prétendu « génocide des Laris au Congo », dont les allégations sont contenues dans le livre de Dominique Kounkou. De même qu’il a apporté des éclairages sur la détention des personnalités politiques, sur le drame de Chacona à Mpila.
Environ 88 pays membres ont pris la parole pour en savoir davantage sur la situation des droits humains et des libertés fondamentales au Congo. Dans cet échange entre la délégation congolaise et les autres Etats membres, le ministre des affaires étrangères a tenu à rassurer les Nations Unies et, particulièrement, la délégation togolaise qui voulait plus d’informations sur la situation humanitaire dans le Pool. « Il n’y a plus d’hostilités dans le Pool et, tout le pays est en paix », a affirmé Jean Claude Gakosso.
« Notre seul credo étant la quête permanente du bien-être de tous nos concitoyens », a poursuivi le ministre Gakosso, qui a fait comprendre à son auditoire que l’élaboration du rapport de la République du Congo a suivi un processus participatif et inclusif, qui a commencé en 2015 par la diffusion, auprès des administrations publiques concernées, du Parlement et des Organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme, de la matrice de mise en œuvre des recommandations acceptées par la République du Congo à l’issue de son deuxième cycle de l’EPU en 2013, jusqu’à la classification thématique de celles-ci.
Le ministre de la communication et des médias a renchéri qu’il n’y avait pas de journaliste en prison pour son opinion, au Congo. Les membres de la délégation congolaise ont, ainsi, de façon complémentaire, apporté des réponses appropriées aux différentes interrogations.