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La RPDH promeut un nouvel outil de lutte contre la corruption

Le responsable programmes de la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), Franck Loufoua a indiqué à Pointe-Noire, lors de la journée portes ouvertes et d’une causerie-débat, que le Centre d’assistance juridique et d’action citoyenne (CAJAC) était un outil de lutte contre la corruption qui permet à la population de faire valoir ses droits.

« Le CAJAC propose plusieurs services au public. Il accueille des victimes et les témoins d’actes de corruption, aide les citoyens à structurer leurs plaintes, les déposer et suivre les cas auprès des instances compétentes. Le CAJAC mène aussi des activités de médiation en cas de conflit et travaille en collaboration avec des avocats régulièrement inscrits au barreau du Congo, pour défendre gratuitement les droits des victimes devant les juridictions congolaises », a fait savoir Franck Loufoua, à l’occasion de la 70ème journée mondiale des droits de l’homme.

Selon lui, le CAJAC entend informer les citoyens sur leurs droits et les préparer pour engager des actions dans les affaires de corruption dont ils ont été témoins ou victimes. Il mobilise également la population dans la lutte contre la corruption et instaure une culture de citoyenneté dans la société. Il suscite une participation active dans la lutte contre la corruption.

La RPDH, a poursuivi Franck Loufoua, a mené plusieurs activités de sensibilisation du public sur les droits de l’homme ainsi que de lutte contre la corruption dans les départements de Brazzaville, de Pointe-Noire, de la Cuvette centrale et du Niari. Elle entend étendre ses activités dans d’autres départements. « Cette sensibilisation vise les espaces publics comme les marchés, les écoles, les églises, les hôpitaux », a conclu Fanck Loufoua.

Le CAJAC est un projet que la RPDH a mis en œuvre en partenariat avec Transparency international avec l’appui financier de l’Union européenne et du ministère français des affaires étrangères. Il a été lancé au Congo le 12 mai 2017. Il est aussi présent au Cameroun et au Rwanda.

Cette journée portes-ouvertes fait suite aux activités marquant la 3ème édition de la quinzaine des droits de l’homme qui se tient du 20 novembre au 13 décembre 2018.