Des experts américains montrent comment combattre les érosions à Brazzaville

Le coordonnateur national du service forestier américain, Isaac Moussa a révélé le 20 mars à Brazzaville que l’un des moyens de prévenir et de contrôler les érosions au Congo était de procéder à l’infiltration d’eau et à la plantation de certaines espèces d’arbres. 

« Le système d’infiltration est un mécanisme qui consiste à infiltrer l’eau au niveau du sol. Vue l’imperméabilité des sols, les populations devraient éviter de laisser ruisseler l’eau dans leurs parcelle en cas de pluie. Elles doivent recueillir les eaux des toitures avec des récipients. Les autorités devraient construire les canalisations pour encadrer le ruissellement des eaux de pluie », a indiqué Isaac Moussa lors de la vidéo conférence sur la restitution des travaux sur la prévention et le contrôle des érosions.

Les experts américains ont conseillé aux habitants d’adopter la culture de planter n’importe quelle végétation, dans leur parcelle, pour constituer une zone de captation des eaux. « Car cette méthode est efficace et aide à maintenir la capacité d’infiltration du sol et à stabiliser sa surface », a-t-il souligné.

Le manque de canalisations dans certaines artères et l’inachèvement des travaux de construction des routes, selon ces experts, sont aussi des causes qui occasionnent l’effondrement des sols sablonneux dans certains quartiers de Brazzaville.

Le service forestier des Etats-unis pour l’Afrique centrale avait mis depuis 2018 les experts à la disposition du Congo pour analyser la situation des érosions.

Dans leur rapport, 108 têtes d’érosions ont été identifiées dans la périphérie de Brazzaville.