Les travailleurs sont toujours sous leurs couettes après les fêtes
Le lendemain de la nuit de la saint-sylvestre, la plupart des administrations publiques ont tourné au ralenti faute du personnel qui peine encore à renouer avec le lieu de service. Ils ont préféré garder leurs couettes, oubliant de ce fait les obligations professionnelles.
Malgré la morosité du climat qui a régné dans les administrations publiques, quelques travailleurs épris de conscience professionnelle n’ont pas hésité à se rendre à leur poste de service. Vu la grise mine affichée par les administrations en ce 4ème jour de la semaine, il y a lieu de dire que la majorité des employés de l’Etat ont résolu, de leur propre gré, de faire un pont pour ne reprendre le service que le lundi 6 janvier. Ce, après d’intenses activités entreprises pendant la période festive.
Dans les salles de réception, un vide total, tout comme dans les couloirs aux portes hermétiquement fermées. Aucune âme qui vive. Les quelques rares personnes rencontrées au passage s’affairaient tant bien que mal à faire revivre les lieux mais cet exercice n’a pas été facile vu le nombre criard d’absents. Ce qui n’a pas empêché ces hommes et femmes d’essayer de remplir leur tâche habituel.
Sur les artères de la ville capitale, la même atmosphère inquiétante a permis à quelques usagers de voir les carrefours et les ronds point à perte de vue, chose impossible en temps normal.
Les travailleurs qui continuent de payer le lourd tribu de l’énergie dépensée pendant les fêtes devraient éviter de saper les valeurs cardinales qui affirment l’homme au sein de la société.