La Banque mondiale présente un nouveau cadre de partenariat pour le Congo
La représentante résident de la Banque mondiale, Korotoumou Ouattara a souligné le 18 février à Brazzaville que le cadre de partenariat pour le Congo de cinq ans (2020-2024) reflétait les nouvelles priorités arrêtées depuis la dernières stratégie de 2013 à 2016.
« Le cadre de partenariat pays prend en compte les facteurs de fragilité pour aider le Congo à développer son capital humain en mettant l’accent sur le genre par l’autonomisation économique et les effets de la malnutrition chronique », a dit Korotoumou Ouattara à l’ouverture de la 3e semaine du partage de connaissance banque mondiale gouvernement.
Pour la représentante de la Banque mondiale, le cadre de partenariat pays est structuré autour de deux axes stratégiques. « Le premier axe vise à renforcer la gestion économique afin de créer un climat plus favorable à une croissance tirée par le secteur privé. Le second axe met en lumière la nécessité de développer le capital humain et renforcer la résilience pour l’inclusion sociale et la croissance durable », a poursuivi Korotoumou Ouattara.
Korotoumou Outtara a indiqué que la prise en compte de la dimension fragilité par cadre de partenariat pays était essentiel pour bien distinguer les efforts de gouvernance et de lutte contre la corruption et les réformes sectorielles visant à stimuler la croissance hors secteur pétrolier, à stimuler l’emploi et les revenus, à réduire la pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée.
La ministre de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo a fait savoir que les deux axes de ce partenariat sont en cohérence avec l’accent mis par le gouvernement dans le programme national pour le développement (PND) sur l’amélioration de la gouvernance et le développement du capital humain.