Près de 4 milliards générés chaque mois par les Télécoms
L’Agence de régulation des postes et communication électronique (ARPCE) a révélé le 17 mai à l’occasion de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, que le secteur des Télécoms rapporte près de 4 milliards de francs CFA, en termes de taxes. Plusieurs entreprises animées par des jeunes prennent progressivement des actions dans le secteur, constate-t-on.
La taxe sur la téléphonie mobile insérée dans la loi des finances 2016 porte clairement ses fruits. Cette taxe renforce actuellement les recettes collectées par l’Etat dans le secteur des Télécoms, et qui atteignent quasiment les 4 milliards.
L’ARPCE fait également noter la baisse de l’ordre de 18 milliards des recettes des sociétés de teléphonie mobile, notamment MTN et Airtel. Ce montant représente 8% de leur chiffre d’affaires annuel. Les deux sociétés reunies, pèsent près de 180 milliards.
La communauté internationale a célébré la journée des Télécoms sur le thème « les entrepreneurs du secteur des TIC, les jeunes entreprises et les petites et moyennes entreprises ». Avec l’appui du ministère des postes et télécommunications en partenariat avec l’ARPCE et le projet PSTAT (projet de renforcement des capacités en statistiques), l’association PRATIC a organisé une conférence débat sur la statistique dans les TIC dans le but de sensibiliser les entrepreneurs, les petites et moyennes entreprises De ce secteur sur leur rôle déterminant pour assurer une croissance économique durable et inclusive.
Le ministre des postes et télécommunications Léon juste Ibombo a appelé les jeunes a trouvé une opportunité pour le développement économique du secteur. « Au moment de la fracture du numérique, il est important de s’approprier des technologies de l’information et de la communication qui sont un préalable indispensable pour amorcer un saut qualitatif vers la voie du développement», a-t-il souligné.
Importance de la statistique numérique
Les statistiques numériques au Congo sont les indicateurs socioéconomiques qui permettent aux décideurs d’avoir une vision d’évolution des marchés et le suivi des activités. « Les statistiques constituent l’œil de l’investisseur et si dans les domaines des TIC les différents marchés sont régulés en fonction des chiffres d’affaires et des part de marché et des investissements. Cela permettra de créer des opportunités d’affaires rentables pour les jeunes entrepreneurs » a déclaré, pour sa part, Luc Missidimbazi, président de l’association PRATIC.
Il a par ailleurs ajouté que ce secteur des statistiques numériques est prometteur d’emplois car les données collectées aident les entrepreneurs à être plus flexibles dans le domaine des TIC.
Le manque de ressources humaines qualifiées freine la publication des statistiques fiables par organismes habilités comme le PSTAT.