Les enseignants issus de la Plafenco s’indignent de la gestion du quota
Les enseignants issus de la Plafenco, plateforme des enseignants communautaire du Congo, ont décrié le 20 mai à Brazzaville le recrutement de certains agents qui échappent à leur maîtrise, au moment où les vrais prestataires et bénévoles évoluant sur le terrain sont encore à l’attente de leurs textes d’intégration.
« Dans les textes publiés nous ne nous retrouvons pas. Ceux qui sont recrutés ne sont pas souvent des enseignants. Ils vont s’asseoir dans les écoles où ils sont affectés dans les bureaux, sans qu’on règle la question du déficit en enseignant. Ce sont des choses que nous contestons et dénonçons car ce sont les membres de notre plateforme qui peinent à enseigner, sans être pris en compte », s’est indigné Miété Likibi, secrétaire général de la Plafenco.
Par conséquent, les membres de cette plateforme d’enseignants prestataires et bénévoles appelle le gouvernement à rectifier le tir en publiant entre autres les textes d’intégration dans les circuit d’approbation : « Nous sollicitons la diligence dans la publication des textes d’intégration pour le quota 2022 encore dans les circuits d’approbation ; les solutions idoines aux enseignants ayant dépassés la barre de 45 ans ; le recrutement effectif des enseignants communautaires pour le quota 2023 ; la répartition proportionnelle du quota 2023 la taille de chaque département ; la mise en place d’une commission tripartite MEPPSA, Fonction publique en partenariat avec les partenaires sociaux dont le Plafenco pour un guichet unique pour le traitement de tous les dossiers du quota 2023 », a rappelé Gildas Moube, vice-président.
Ils ont appelé enfin le Directeur départemental de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation afin d’associer les représentants des enseignants communautaires dans la gestion des quotas affectés dans chaque département.