L’OFC Brazzaville écoute les acteurs du secteur informel
La présidente de la fédération de Brazzaville de l’organisation des femmes du Congo (OFC), Charlotte Opimbat a indiqué, le 20 septembre que les femmes de l’économie informelle méritaient d’être soutenues parce qu’elles assurent la survie de leurs foyers et leurs familles au travers leurs activités.
« Nous avons rencontré les femmes qui font le manioc, les beignets et qui coupent le gnetum africanum, dit « coco », bref qui évoluent dans le secteur informel qu’elles sont des femmes de valeurs. Nous sommes venus les écouter et comprendre leurs difficultés pour que nous réfléchissons comment apporter des solutions à leur problèmes. Imaginez, une cité sans manioc, sans beignets et sans gnetum africanum ? Ce serait un chaos », a dit Charlotte Opimbat lors de la causerie débat avec les femmes du secteur informel.
Les femmes ont, à tour de rôle , présenté les difficultés liées à l’exercice de leur activité. Les secteurs de manioc, des beignets et de « coco » se sont plaints de l’augmentation des prix des produits qu’ils utilisent dans leurs activités. « Hier, les choses coûtaient moins cher, aujourd’hui tout a augmenté, le sac de farine de 7.000 francs CFA coûte désormais 20.000 francs CFA, le sac de « coco » a aussi augmenter de prix ainsi que le manioc rouie. Nous demandons que cette situation soit revue car nous prenons en charge nos familles avec nos commerces », a dit l’une des femmes commerçantes.
Charlotte Opimbat a rassuré les femmes que leurs doléances ont été enregistrées et le moment opportun, elle agira en leur faveur.