Le Congo va intégrer les enfants autochtones dans son système à partir du Cours moyen
La directrice régionale du Fonds des Nations des Unies pour l’enfance (UNICEF) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Marie Pierre Poirier s’est félicitée le 22 février à Brazzaville de la décision des autorités congolaises, notamment le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso d’intégrer les enfants autochtones dans le système éducatif à partir du Cours moyen.
Pour Marie Pierre Poirier, l’éducation est une opportunité pour chaque enfant sur le territoire national y compris les enfants des populations autochtones. Elle a salué la décision annoncée par le ministre Makosso d’incorporer sur la carte scolaire les enfants des peuples autochtones à partir du cours moyen.
La directrice régionale de l’UNICEF a appris que le ministère en charge de l’Enseignement étudie les mécanismes de mise en œuvre de la stratégie élaborée et adoptée par les deux institutions qui couvre l’ensemble d’années qui s’offrent à l’enfant pour apprendre. Marie Pierre Poirier a affirmé que le ministre se penchait actuellement sur le dilemme qui s’offre à lui de façon à prendre les meilleures décisions. Par exemple, comment combiner les chances pour tous, le succès pour chaque enfant congolais et les défis représentés par la taille importante du nombre d’enfants dans les classes, le nombre de salles de classe disponibles, comment combiner ses ressources de la meilleur façon, comment accompagner les enfants qui sont brillants, comment donner un accompagnement plus personnalisé à ceux qui en ont besoin pour arriver à la moyenne. «Nous avons évoqué différentes possibilités et nous allons continuer ce débat pour que le ministre prenne les meilleures décisions », a-t-elle rassuré.
Avec le Secrétaire général de la présidence de la République, Jean Baptiste Ondaye, les discussions ont eu lieu sur l’accent que le gouvernement met sur la nutrition de l’enfant. Cette nutrition est un investissement essentiel non seulement pour l’enfant, mais pour le bien être de toute la population. «Il m’a expliqué comment il a réussi à rassembler autour de cet agenda clé tous les ministères et les différents acteurs du gouvernement », a-t-elle dit.
Le secrétaire général de la présidence a presque finalisé la composition de la plateforme de coordination. Les différents ministères ont nommé leurs représentants. Il s’apprête à convoquer la première réunion. L’UNICEF estime donc qu’il peut avoir au Congo un exemple d’une approche coordonnée qui va maximiser les ressources pour avancer l’agenda de la nutrition.
La ministre des Affaires sociales de l’action humanitaire a fait comprendre sa vision de mettre l’accent sur l’investissement nécessaire pour l’enfance afin de donner à chaque Congolais la chance d’atteindre son plein potentiel.
La directrice régionale de l’UNICEF a choisi le Congo pour sa première sortie après sa récente nomination à la tête de l’institution. Elle va rencontrer plusieurs autres personnalités congolaises, dont le président de la République.
