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Les groupes traditionnels honorés à la célébration de la fête de la musique

La célébration internationale de la musique au Congo a mis le 21 juin à Brazzaville un accent particulier sur les groupes traditionnels qui ont été honorés  à ces festivités. Le ministre de la Culture et des arts, Leonidas  Carel Mottom Mamoni a parcouru tous les sites retenus pour cette commémoration.

Le ballet traditionnel « Moyo o ntso » prestant devant le ministre de la culture

La ronde du chef du département de la culture et sa suite a débuté par le rond-point de Makélékélé où il a assisté à la prestation de plusieurs groupes traditionnels à l’instar de « Ntsiah-Kumpuh » du département de la Bouenza qui se caractérise par une danse mettant en exergue les tours de hanches.

Au rond-point de Bifouiti dans le 1er arrondissement de Brazzaville, le ministre de la Culture a été épaté par la démonstration de l’art musical traditionnel du groupe « Compagnie de musée » qui regorge en son sein des hommes et des femmes, tous des batteurs professionnels. Ce qui fait la particularité de ce groupe, c’est le fait de prôner la musique de recherche rythmée par des percussions.

Ensuite, le cap a été mis sur rond-point de Poto-Poto dans le 3ème arrondissement où le ministre a encore assisté aux prestations des ensembles folkloriques tels que « Kingoli-Akoua section de Brazzaville », et « Ndjoloko ». Carel Mottom Mamoni s’est également rendu à la commune de Moungali pour célébrer avec les groupes « Tam-Tam sans frontière », et  « le ballet N’temo- Kongo », qui se caractérise par la transmission générationnelle des valeurs culturelles ancestrales. Le ministre  Carel Mottom Mamoni a fredonné le refrain du titre « Loulendo ».

Dans cette foulée, le ministre de la Culture a pris part à la fête de la musique dans le 5ème arrondissement Ouenzé, où il s’est joint au ballet traditionnel « Moyo o ntso » et le seul orchestre moderne « Guellord Osseté Kata Nzamba » a presté à cette célébration. Cette ronde a terminé par  le rond-point Mikalou dans le 6ème arrondissement où il a été accueilli par  le son musical du groupe « Ngoulayo o bintan original ».

Le ministre de la Culture a déclaré que « nous avons voulu  cette année donner un sens à la musique traditionnelle qui est incontestablement la source d’inspiration de la musique moderne». Il a estimé que ce genre de musique contribuait à transmettre les valeurs du peuple bantu aux nouvelles générations, ainsi que la richesse de la diversité culturelle du pays  solidaire d’un destin collectif.