Le ministre congolais des affaires foncières et du domaine public, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a indiqué que pour permettre l’aménagement et l’acquisition des terrains à très bas prix, ainsi que pour la création des bonnes conditions de la réforme foncière, l’Etat congolais a créé en 2011, l’Agence Foncière pour l’Aménagement des Terrains (AFAT).
Visitant cette agence, le ministre Coussoud Mavoungou a précisé que désormais il, faudrait que les terrains soient d’abord aménagés afin d’éviter le désordre foncier constaté actuellement. Il a expliqué que l’AFAT est un organe qui facilitera l’accès à la propriété aux Congolais qui ont un revenu très faible pour acquérir une parcelle de terrain.
L’Etat par l’AFAT a acquis près d’une centaine d’hectares de terrain sur plusieurs sites, notamment à Lifoula (30 hectares), 32 hectares à Igné, 30 hectares à Djambala et 5400 mètres carrés à Nkombo Matari à Brazzaville. De même que cette agence possède des promesses de vente de 100 hectares à Odziba, de 50 hectares à Dolisie, 400 hectares à Bambou Mingali, 7,5 hectares à Pointe Noire et 30 hectares à Ouesso.
Le ministre en charge du domaine public a promis faire la véritable déclaration politique sur le plan foncier de tout son département, « en vue de permettre que les uns et les autres se rendent compte que dans le cadre de la réforme foncière il y a des organes qui ont été créé pour effectivement donner une bonne visibilité de la gestion foncière dans notre pays ».
L’agence foncière pour l’aménagement des terrains « AFAT » est un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Créé par la loi n°27-2011 du 3 juin 2011, c’est en conseil des ministres que le gouvernement a approuvé par décret n°2011-836 du 31 décembre 2011, les statuts de l’AFAT.
Dans le souci d’effectuer sa mission première qui est l’aménagement des terrains et l’accès des populations à la terre, l’AFAT a, entre autres missions, de procéder aux opérations d’acquisitions foncières, d’aménager et céder des espaces de terres nécessaire à la réalisation de projets d’intérêt général, de contribuer pour le compte de l’état au recouvrement par le trésor public des droits et redevances relatifs à l’acquisition, à l’aménagement et à la cession des espaces fonciers.