L’Afrique centrale se renforce pour l’accord de Paris sur le climat

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a reconnu le 14 février à Brazzaville, qu’il restait la volonté des Etats à se constituer en front uni et déterminé pour décrocher ce qu’ils veulent dans la mesure où la sous-région a consenti des efforts historiques de conservation de son Bassin forestier. Elle a suggéré que les gouvernements soient informés des conclusions de l’atelier pour une meilleure prise en compte dans leurs politiques nationales.

Les participants à l’atelier sous-régional de décryptage des conclusions de la COP 23 et de la préparation des échéances futures sous la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont recommandé aux différents pays de faire participer les acteurs stratégiques identifiés par les points focaux aux différentes rencontres prévues dans le cadre des négociations sous la CCNUCC, de renforcer la participation des juristes dans les processus de négociation et de renforcer les capacités des juristes en suivi et évaluation des projets et activités liées aux changements climatiques.

Ils ont aussi demandé qu’ils explorent les différentes pistes en vue de résoudre les problèmes liés à la barrière linguistique lors des négociations et développer les stratégies de mobilisation des ressources financières notamment à travers les projets régionaux concernant l’ensemble des pays membres, à la COMIFAC, la coordination de la Commission climat du Bassin du Congo.

A la coordination de la Commission climat du Bassin du Congo, les participants ont entre autres demandé d’encourager les pays non signataires à adhérer au fonds bleu pour le Bassin du Congo et d’élaborer une feuille de route officielle de la commission Climat du Bassin du Congo.

Arlette Soudan-Nonault a reconnu le manque de financements adéquats et durables qui répondent aux besoins de la sous-région et qui tiennent aussi compte du principe de responsabilité commune mais différenciée applicable entre les pays développés et pays en développement.

Lors des travaux, les participants ont suivi tour à tour les présentations faites par les pays le Tchad, le Sao Tomé et Principe, le Burundi, la République du Congo, la République Centrafricaine et le Gabon.

Il est ressorti de ces présentations que les pays ne sont pas au même niveau de mise en œuvre des activités.

Selon les orateurs ceci est dû aux difficultés d’accès à l’information, aux problèmes techniques liés à l’établissement des scénarii aux changements climatiques dans les pays, à la faible capacité de mobilisations de financements dédiés (Barrière linguistique et à la lourdeur des procédures.

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