La majorité des travailleurs de la Fonction publique ont délibérément séché le travail, au lendemain de la célébration de la Saint sylvestre. Les administrations publiques ont fonctionné au ralenti par manque du personnel.
Une atmosphère inhabituelle a régné au centre-ville de la capitale où les lieux réputés de grands afflux humains, se sont transformés momentanément aux endroits paisibles, à cause des agents évoluant dans les entités publiques qui ont déserté leurs postes. A l’instar des arrêts pharmacie sur l’avenue Denis Sassou N’Guesso, aux alentours de l’Institut français du Congo (IFC), où sont concentrées certaines entités administratives publiques.
L’énormité des activités auxquelles les Congolais ont fait face, lors de la célébration de la Saint sylvestre, a occasionné la fatigue de bon nombre des agents de l’Etat qui assujettis, étaient dans l’incapacité de surmonter cet état, afin de pouvoir assurer son lendemain.
Ce qui est déplorable, c’est qu’une minorité des agents qui attachent et comprennent l’importance de la valeur du travail n’ont pas dérogé à la règle en accomplissant avec bravoure et opiniâtreté leur devoir quelques heures seulement après la célébration de la Saint Sylvestre.
Les Brazzavillois qui n’ont pas manqué de se régaler le jour de la fête de saint Sylvestre, avaient oublié qu’après les moments d’allégresse, il fallait se ressaisir pour se renouer aux bonnes pratiques du culte de travail, condition sine qua none pour le décollage du pays.