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Alain Mabanckou dans le top des ventes littéraires en France

L’écrivain congolais, Alain Mabanckou, auteur de « Les cigognes sont immortelles », cartonne actuellement les ventes en France. Alors qu’il était la huitième des meilleures ventes de la littérature en France, l’écrivain vient de glaner un autre échelon, en s’inscrivant ainsi à la septième place. Et la semaine n’est pas encore terminée.

Le roman d’Alain Mabanckou se vend bien en libraire française. Il coûte 19,50 euros, environ 14.000 francs CFA. Les ventes dépassent déjà les 60.000 exemplaires. Son éditeur, Seuil, ne devrait pas regretter de l’avoir promu, vu que les ventes n’ont pas encore atteint leur niveau le plus élevé, et que le roman se comporte très bien sur le marché. En plus, les choses allant très vite, il pourra surprendre tous ceux qui sont encore dubitatifs à la littérature congolaise francisée. Dans le classement FNAC établi mi-août par Le Point, Alain Mabanckou n’était même pas dans le top 25.

Dès la rentrée littéraire de septembre, le livre de Mabanckou a été identifié pour le hit des 30 meilleurs ouvrages parus. Ainsi, il a fait du chemin, passant par les meilleurs classements de la presse littéraire française. Le roman scille sa place parmi les grands, notamment les livres parus chez les célèbres éditeurs comme Gallimard, Albin Michel, Iconoclaste (actuellement premier des ventes avec la « Vraie vie » de Dieudonné Adeline). Le Congolais est actuellement l’unique écrivain à hisser son éditeur, Seuil, dans le top 10 des meilleures ventes, alors que Gallimard, à lui seul, aligne trois livres dans ce top 10.

Le récit initiatique d’Alain Mabanckou, dans « Les cigognes immortelles », revient sur l’assassinat du président Marien Ngouabi. Il met en scène un certain nombre de personnages dont Michel, au quartier Voungou de Pointe-Noire, pour relater, à travers un style de tragédie, ce triste épisode de l’histoire politique du Congo de mars 1977. Depuis plus d’une quarantaine d’années que mourait Marien Ngouabi, l’énigme sur sa mort demeure, et des générations de Congolais n’en savent pas grand chose.