Le ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat, Ange Aimé Wilfried Bininga s’est résolument engagé à nettoyer des effectifs des agents de l’Etat des personnes qui n’attendent que percevoir leurs salaires mensuels sans pour autant remplir leur contrat social.
Dès sa nomination à la Fonction publique, le ministre Bininga avait décliné sa feuille de route en lançant le contrôle physique des agents de l’Etat, dans le but de se faire une idée nette du nombre d’employés émergeant au budget de l’Etat congolais. Cette opération a engendré des remous au sein d’une catégorie des fonctionnaires qui brillent par la paresse et la fainéantise, sans pourtant remplir leur part de devoir en rapport avec les clauses du contrat qui les lie avec leur employeur.
Le recensement général des fonctionnaires va inciter la plupart des personnes embauchées par l’Etat à renouer avec les bonnes pratiques du culte de travail bien fait qui s’était effondré depuis belle lurette dans l’administration publique, en laissant la place à l’absentéisme élu domicile dans le fief de plus d’un fonctionnaire.
À telle enseigne qu’ils se caractérisent par des comportements notoires où leur présence est surtout remarquée pendant la paye des salaires, où ils envahissent les guichets bancaires à l’attente des virements.
Le recensement des fonctionnaires qui est en cours avec le contrôle des retardataires permettra au ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat d’établir un fichier exhaustif du nombre des fonctionnaires qui chaque année ne fait qu’augmenter. Ce qui fait que la masse salariale est dans l’ordre de 451 milliards de francs CFA, ne corrobore pas avec la réalité sur le terrain.
Au cours de la réunion du Conseil des ministres du 22 mars 2017, le ministre Ange Aimé Bininga avait fait la restitution à mi-parcours du recensement. À cet effet, il a indiqué que cette opération a permis à l’Etat de dénombrer 39.300 agents, soit 59, 14 % des effectifs de la fonction publique évoluent à Brazzaville, contre 8457 (12 ,73%) employés à Pointe-Noire. Dans les départements, le nombre est relativement faible, vu que tout le monde veut travailler dans les deux principales villes du Congo.
Ainsi, on compte 1.511 agents dans le Kouilou, 2.321 dans la Cuvette. Dans la Cuvette-Ouest, ils sont 1.088 fonctionnaires, et 1.129 dans la Sangha, ou 741 dans la Likouala. Un peu plus nombreux, on en dénombre 3.520 dans le Niari, et 1.005 dans la Lékoumou. Les départements des 2.656 et 2.581 agents. Les représentations diplomatiques du Congo à l’étranger comptent un ensemble de 4.11 agents.
Ils sont 1.088 fonctionnaires, et 1.129 dans la Sangha, ou 741 dans la Likouala. Un peu plus nombreux, on en dénombre 3.520 dans le Niari, et 1.005 dans la Lékoumou. Les départements des Plateaux, de la Bouenza et le Pool comptent respectivement 1.702, 2.656 et 2.581 agents. Les représentations diplomatiques du Congo à l’étranger comptent un ensemble de 4.11 agents.
Après cette première phase, le gouvernement de la République va s’atteler par le biais du ministère de la fonction publique à une seconde étape, celle qui consiste à contrôler la présence physique au poste des agents publics, pour stimuler ces derniers à la dévotion du travail, activité à mesure d’assurer l’indépendance financière de l’homme.