Les Bantous de la Capitale en concert de passation de témoin

L’orchestre « les Bantous de la Capitale » a livré  le 19 avril, un concert  à Brazzaville dans le but de voir à l’œuvre les jeunes qui ont fait leur entrée et qui doivent prendre la relève.

Le concert s’est tenu sous l’œil vigilant du patriarche Ganga Edo, le fossile vivant et patriarche de cet orchestre. Un orchestre mythique du Congo qui a maintenant 58 ans.

Sur une équipe de 20 artistes, 10 ont été sélectionnés pour tenir les spectateurs en haleine. Des vieilleries mêlées aux nouveautés ont égayé les mélomanes. Une soirée cosmopolite où les danses comme le boléro, le chacha, la salsa, le tango, la rumba ont bien su être exhibées dans la liesse sur une piste disputée par des gens de tout âge.   

Rikky Siméon et  Passy Ngongo Mermans  présents dans la foule ne sont pas montés sur scène. Seul le patriarche Ganga Edo a chanté « Aimé wa Bolingo ». Durant toute la soirée, le « vieux » ne s’est pas retenu de remuer son corps sous les ovations du public. « Je suis resté avec les enfants que j’ai formés. Ça me fait un énorme plaisir de les voir ainsi chanter», s’est  réjoui  le fossile vivant.

Pourtant dans les coulisses, un mélomane a  avoué ne pas reconnaître les traces des Bantous dans les compositions récentes. Quelques morceaux de  groupe musical  « Télé music» ont été  interprétés à l’instar de «Mama Alphonsina».

C’est dans le souci de pérenniser l’action de ce grand orchestre que le concert de passation de témoin a été organise et passé aux jeunes artistes. « Nous sommes aguerris pour diriger cette orchestre  au sein duquel nous préparons ces jeunes à passer à la phase de la relève. Beaucoup de nos anciens ne sont plus de ce monde et nous ne voulons pas voir ce monument s’éroder », a confié le directeur artistique du groupe, Faustin Sakanda.

Fondé le 15 août  1959, le grand orchestre national «Les Bantous de la Capitale» dit «Bakolo mboka» est l’un des plus ancien groupe musicaux du Congo Brazzaville.

Quitter la version mobile