Bientôt la réserve foncière de la Lefini va entrer en exploitation
La ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo a indiqué le 3 novembre à Brazzaville que, l’implication du gouvernement dans la signature de cet accord traduit sa volonté de diversifier l’Économie nationale à travers les plantations forestières et agroforestières.
« Avec cet accord la société FNC s’engage à participer aux efforts entrepris depuis des décennies par le Congo en matière de gestion durable des forêts, de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation dans le cadre du processus REDD+ et dans la lutte contre la pauvreté, le chômage, le changement climatique au Congo, ainsi que dans la diversification de son économie » a fait savoir la ministre de l’Économie forestière, à l’occasion de la signature d’accord emphytéotique entre le gouvernement et la société Forestneutral Congo.
Ce projet signé entre le gouvernement congolais et Forestneutral Congo vise, l’augmentation de la superficie nationale des plantations agroforestières, la création des nouvelles filières, la mise en place de véritable base pour l’émergence de l’économie verte, l’installation d’une centrale de cogénération installée de 2,5 MW, la mise en place d’une usine de déroulage et de sciage du bois issu des plantations pour alimenter Brazzaville en contreplaqués (32000 m3 an -1), la création d’un puit de Carbone négatif en partenariat avec Total dans le cadre de sa responsabilité sociétale et environnementale.
Le gérant de la société Forestneutral Congo (FNC), Bernard Cassagne a souligné que « sur les 70.000 hectares, son entreprise à l’ambition de valoriser 50.000 hectares dans le but de créer le puit de Carbone naturelle destiné à l’émission du crédit de Carbone sur toutes les zones, ce programme de plantation qui s’étendra sur 10 ans, va alimenter l’industrie local des plantations pour la satisfaction des besoins locaux à partir des roulages et sciages »
« Cette plantation forestière favorisera 1.000 emplois, la grande partie du projet associera l’agriculture locale et la culture du manioc dans le modèle agroforestier acacias manioc et la production de manioc pour permettre sa disponibilité dans le dessein de satisfaire une très large population d’environ 15.000 habitants, ainsi que de donner aux paysans la possibilité de le commercialiser, afin de procurer des revenus à la population locale », a ajouté le gérant de FNC.
Le Congo qui dispose d’une richesse énorme d’environ 7.000.000 d’hectares sur ces surfaces de savanes et aussi spécialisé dans les plantations forestières, est concerné au premier plan dans ce projet.