Bientôt une nouvelle opération contre le pian chez les autochtones

Le ministère de la Santé et une une organisation dénommée «  FAIR MED », ont lancé le 19 février à Brazzaville  le projet de lutte contre le pian dans les départements de la Sangha et la Likouala. Ce projet contribuera à l’éradication de la maladie du pian qui touche près de 60% de la population  autochtone dans ces deux départements. L’opération vise à administrer  le traitement de masse de l’azithromycine dans les tous les districts concernés d’ici à 2023.

Maladie infectieuse bactérienne causée par la Trepona pallidum, le pian a touché 60%  de la population  de la Likouala et la Sangha. Elle se manifeste par des lésions cutanées sur le[VC1] [VC2] [VC3]  corps conduisant à la perte des membres inférieurs et supérieurs,  a déclaré docteur Axel Aloumba, directeur de programme de lutte contre contre la lèpre, le pian  et l’ulcère de buruli, lors de l’atelier relatif à la mise en œuvre de ce projet de lutte contre la maladie du pian.

Validé il y a 2 ans, la mise en œuvre du projet est une interpellation à l’urgence et l’ampleur de la maladie chez les autochtones. Depuis 2019, près de 250 cas de pian ont été enregistrés et le projet vise à éradiquer l’infection en administrant un traitement de renforcement de surveillances et des remèdes nécessaires et sollicite l’accompagnement du gouvernement dans ce projet, a-t-il expliqué.

Le docteur Axel Aloumba, directeur de programme de lutte contre la lèpre, le pian et l’ulcère de buruli a révélé que le pian devient de plus en plus répandu, d’où l’appel de l’OMS, partenaire du projet visant à mener des actions simultanées pour renforcer les capacités de la mise en œuvre du projet.

Intervenant à cette réunion, le  conseiller du ministre de la Santé, Antoine Loussambou a souligné que pour faire face à la maladie, le gouvernement congolais a mis en place un programme spécifique de lutte contre le pian et de renforcement de la surveillance intégrée dans les districts sanitaires frontaliers des pays du bassin du Congo.

De son côté le conseiller technique de FAIR MDE, le  docteur Um Boock Alphonse a relevé que « le projet sous régional  vise à interrompre la transmission du pian aux populations des autres départements  ».

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