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Brazzaville appelle toutes les parties libyennes à dialoguer sans discrimination

Les chefs d’Etat participant à la réunion de Brazzaville sur la crise libyenne ont appelé le 27 janvier, dans un communiqué final, toutes les parties au conflit à promouvoir le dialogue inclusif sans discrimination. Les membres du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye ont également adopté un programme d’activités pour la mise en œuvre de sa feuille de route.

La réunion de Brazzaville a débouché sur un appel solennel aux chefs de clans libyens à dialoguer sans plus perdre le temps. Les chefs d’Etat ont « exhorté toutes les parties prenantes à surmonter dans les meilleurs délais l’impasse politique dans le pays », encourageant par ailleurs les Libyens à « dépasser les blocages institutionnels ».

«  A cette fin, le comité souligne la nécessité de promouvoir le dialogue inclusif et la recherche du consensus sans discrimination entre toutes les parties libyennes », poursuit le communiqué final.

Après l’ouverture du sommet, les quatre chefs d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, Idriss Deby Itno, Mahamadou Issoufou et Ould Abdel Aziz se sont retranchés dans un huis clos, en compagnie de quelques experts et représentants des Nations unies et de l’Union africaine, pour se prononcer sur les actions à mener dans le but d’amorcer très rapidement un dialogue en Libye.

Les discussions ont duré trois heures et les quatre chefs d’Etat sont restés unanimes pour privilégier le dialogue inter-libyen. Un programme d’activités a pour cela été adopté à Brazzaville. Il permettra la mise en œuvre de la feuille de route du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise libyenne, pilotée par Denis Sassou N’Guesso.

Un sommet de l’union africaine qui s’ouvre le 30 janvier à Addis-Abebas en Ethiopie, permettra de valider cette feuille de route qui a été peaufinée à Brazzaville. Juste après, le comité de haut niveau devrait avoir mandat d’entamer les contacts avec les chefs de clans libyens. L’objectif étant d’initier un dialogue dans un court délai. Le chef de l’Etat congolais dont l’expérience en matière de négociations politiques et sécuritaires est connue sur le continent devra mettre tout son savoir afin d’aider les Libyens de « sortir de l’abîme ».