Close

Brazzaville au centre des préparatifs de la COP24

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a affirmé le 13 février à Brazzaville, que l’examen avec minutie des conclusions de la COP 23 permettra de tirer des leçons et préparer des stratégies fiables visant à répondre aux enjeux de la COP 24.

Soudan Nonault a indiqué que la COP 23 a été l’occasion souhaitée par tous pour amorcer le processus de mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. « Cependant la COP 24 qui pointe à l’horizon devrait baliser les modalités de sa mise en œuvre. Cet accord devra prendre effet en 2020 », a-t-elle dit.

Pour Soudan Nonault, les négociations s’avérant encore rude, elles nécessitent une préparation minutieuse et tactique des experts. « Cet atelier vise donc à renforcer les capacités de nos négociateurs et experts climat et les préparer à la prochaine conférence de Bonn sur les changements climatiques, prévue du 30 avril au 10 mai. La prochaine COP devra conclure sur les procédures et les moyens financiers de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat qui interviendra en décembre 2020 », a-t-elle dit.

De son côté, le secrétaire exécutif de la Commission des forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), Gervais Itsoua Madzou, cet atelier est une occasion pour examiner les différents points de l’ordre du jour de cette cop 23. « Quelles ont été les conclusions de la conférence, dans quelles mesures nos différents points d’intérêts et positions ont été pris en compte dans les conclusions de la conférence ? », a-t-il souligné.

Cette réunion a eu aussi pour mission de préparer les échéances futures sous la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). A cet effet, Gervais Itsoua Madzou a précisé que la 48e session des organes subsidiaires est convoquée du 30 avril au 10 mai. « Qu’irons nous faire là-bas ? Et quel est notre agenda pour cette nouvelle conférence sous la CCNUCC ? », s’est-il interrogé.

Il a poursuivi en faisant comprendre aux participants que l’année 2020 étant l’année de la mise en œuvre de l’accord de Paris, il est important de savoir à quel niveau sont les pays de la sous-région dans la mise en œuvre de leur CDN.