Brazzaville, étape de coordination des actions pour le dialogue libyen

 Le président en exercice de l’Union africaine, Idriss Deby Ithno a indiqué le 27 janvier que la réunion de Brazzaville permettait de coordonner les actions pour un dialogue effectif en Libye. Denis Sassou N’Guesso, l’hôte du sommet de Brazzaville, a quant à lui évoqué la détermination des chefs d’État pour aider les Libyens à se parler.

Idriss Deby a estimé dans son mot de circonstance que l’étape de Brazzaville devrait permettre de « peaufiner la feuille de route » sur la sortie de la crise libyenne. Pour le président tchadien, la réunion de Brazzaville est une opportunité pour identifier les actions à mener.

Depuis le déclenchement en 2011 de cette crise,  plusieurs actions ont été mises en oeuvre. La difficulté c’est que chaque acteur de la paix avait sa méthodologie. Aujourd’hui, un Comité de l’Union africaine a été mise en place pour coordonner toutes ces actions. Une première réunion a eu lieu le 8 novembre 2016 à Addis-Abeba en Éthiopie, et a débouché sur la désignation de Denis Sassou N’Guesso comme président de ce comité.

C’est pourquoi, en ouvrant le sommet, le president Sassou N’Guesso a appelé ses homologues à travailler pour mette en place une vraie feuille de route.  » Nous avons résolu de remettre l’ouvrage sur le métier. Cette fois-ci, avec plus de détermination, parce que nous devons aider la Libye à sortir de l’abîme, pour revivre et prospérer de nouveau comme nation », a indiqué le chef de l’État congolais.

Au cours du huis clos qui suit la cérémonie d’ouverture, les quatre chefs devraient examiner toutes les propositions pour bâtir une véritable stratégie. Pour le Congolais Sassou N’Guesso, le Tchadien Idriss Deby, le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et le Nigérien Mahamadou Issoufou  présents à Brazzaville, un plan de sortie de crise doit être élaboré et validé le 30 janvier au sommet des chefs d’État de l’Union africaine à Addis-Abeba en Éthiopie.

Un communiqué final devrait être publié à la fin des travaux.