Brazzaville redéfinit les termes de référence du fonds bleu
La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a révélé le 31 juillet à Brazzaville que les résultats des travaux sur l’analyse des offres techniques et financières relatives au fonds bleu, réalisées en mai, étaient jugés insatisfaits par les différentes parties prenantes. D’où la nécessité de réviser les termes de référence de ce fonds bleu, a-t-elle dit.
« Pour redonner un nouvel élan à ce processus, une session à été convoquée afin de donner l’opportunité à tous les pays membres d’exprimer librement leurs avis sur la démarche à suivre », a indiqué Arlette Soudan Nonault à l’ouverture de la deuxième session du comité régionale Ad hoc du fonds bleu.
La ministre du Tourisme et de l’environnement a également fait savoir que le fonds bleu pour le Bassin du Congo est devenu une réalité à Oyo dans le département de la cuvette grâce aux signatures de dix pays du mémorandum qui à consacré son existence.
De son côté, l’expert de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Honoré Tabuna a énoncé que le but de cette deuxième réunion était de revoir les termes de référence. «Car le processus initial qui a été annulé nécessite d’être relancé », a-t-il précisé.
La présence des experts à cette rencontre, vise à trouver un accord sur le contenu de ces termes de référence et des prochaines étapes pour la mise en œuvre du processus. « Afin d’éviter les erreurs de procédures, un cabinet d’étude sera recruté pour réaliser l’étude de préfiguration du fond bleu », a souligné Honoré Tabuna.
La deuxième session du comité régionale Ad hoc du fonds bleu regroupe les ambassadeurs et experts des pays membres de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de l’Afrique de l’Est. A cela se sont ajoutés ceux du Kenya et de l’Ouganda.