Bruno Itoua communique sur les nouvelles directions créées aux Hydrocarbures  

Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a clarifié le 14 décembre à Brazzaville, la réorganisation des  directions générales sous tutelle, dans le but de booster les performances de ces entités administratives. 

L’adaptation du ministère des hydrocarbures aux enjeux des matières dont elle a la charge a donc été approuvée, promulguée par le Président de la République. Le gouvernement, à travers six décrets, un décret portant organisation du ministère des hydrocarbures,  qui reprend l’ensemble du dispositif institutionnel qui caractérise l’ensemble de ce ministère, a-t-il fait savoir lors de la communication relative aux réformes de l’organigramme du ministère des hydrocarbures devant les directeurs généraux et centraux, les conseillers, les attachés et les représentants des organisations syndicales.

Le ministre Bruno Jean Richard Itoua a relevé que les cinq autres décrets, correspondants aux entités qui en constituent l’ossature, dont quatre directions générales, une direction générale de l’amont pétrolier, une direction générale de l’aval pétrolier, une direction générale de la valorisation du gaz et une direction générale de l’économie, de l’audit, du training pétrolier ainsi qu’une inspection générale des hydrocarbures.

L’objectif de ces entités administratives s’est de rendre le ministère des hydrocarbures plus performant, de le professionnaliser davantage, de renforcer l’expertise de chacun, de faire émerger les différentes spécialités, spécialisations y relatives, a-t-il dit.

Le ministère des hydrocarbures est caractérisé par un ensemble de sous secteurs, qui étaient regroupés au sein d’une direction générale. Chacun de ces sous-secteurs est placé sous l’autorité d’une direction, voire de plusieurs directions, avec pour incidence sur le fonctionnement efficient de ce ministère, a  indiqué Bruno Jean Richard Itoua.

Pour le ministre, cette organisation laissait quelques parents pauvres, parmi lesquels la direction générale de l’aval pétrolier, victime des défaillances de l’organisation du ministère des hydrocarbures permettant de couvrir l’ensemble des problématiques qui n’était pas performante et adéquate. A cela s’ajoutent la plupart des directeurs généraux des hydrocarbures, provenant de l’amont pétrolier. Et il était évident que ce tropisme naturel de leur métier, les inciter à consacrer plus de temps à l’amont pétrolier, un sous-secteur qui contribue entre 60 à 70 % au Budget, au Produit intérieur brut(Pib) et 80 % d’exportation.

Entre autres réformes, a souligné Bruno Jean Richard Itoua Itoua, c’est la valorisation du gaz, qui dispose désormais d’une direction générale. Le gaz a pris une place importante au niveau mondial et est considéré comme étant l’énergie de transition par excellence, avec la demande croissante et l’inflation des prix. « Un pays producteur des hydrocarbures qui ne s’intéresse pas à l’exploitation du gaz est un pays irresponsable », a-t-il estimé.

Le Président  de la République a décidé de faire du Congo un pays gazier, et il était important de doter ce sous-secteur de la structure institutionnelle qui convient pour qu’il soit pris en charge correctement, a-t-il ajouté.

Parmi les nouvelles directions, Bruno Itou a épinglé la création d’une direction générale de l’économie pétrolière, du sous-secteur en charge de fiscalité pétrolière, d’Audit pétrolier qui aurait pu être une direction générale dans laquelle sont inclus le contrôle et l’inspection générale. « Il était temps que nous ayons un corps d’inspecteur pour s’assurer du respect des normes, des standards,  dans les activités pétrolières sur les plateformes », a laissé entendre le ministre Bruno Jean Richard Itoua.

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