Ça rouspète à la Congolaise de banque à Brazzaville

La Congolaise de Banque (LCB Bank) est en pleine rénovation à son agence B centre-ville. Les clients de cette agence sont transférés à l’agence A pour leurs différentes opérations dont le paiement des salaires. Malheureusement, l’exigüité de l’espace et l’insuffisance des guichets provoquent l’indignation des usagers. Et ça rouspète.

Cette situation dure environ deux mois. L’agence B a été fermée pour des travaux de rénovation. Les clients de cette agence crient leur ras-le-bol de rester debout pendant des heures à attendre dans le petit réduit de l’agence A, même pour de simples découverts de salaires. Debout, assis, fatigué, chacun dans la position qui l’arrange réclame la réouverture de l’agence B, plus vaste et plus commode.

Dans ce contexte économique et financier difficile, ces clients peinent à percevoir leurs salaires. « J’ai des obligations familiales à remplir depuis hier, je n’arrive pas à avoir mon salaire et aujourd’hui, ça fait deux heures que j’attends d’être reçu », confie un client.

« Cette situation commence à me faire chier, je pèse bien mes mots. Je n’ai pas de carte monétique, mais mon compte a été débité. Je viens demander des explications, impossible de me recevoir, alors que j’ai tout laissé pour régulariser cette situation», s’indigne un autre client.

Plus loin, une autre cliente renchérit sur l’inaccessibilité de discuter avec un conseiller clientèle.  C’est le cri des clients révoltés, s’indignant de la mauvaise qualité des services.  Interrogés à l’agence A, les employés de la LCB Bank n’ont pas voulu s’exprimer sur la situation.

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