Le directeur général du Centre national de référence de la drépanocytose, Pr Alexis Dokékias a affirmé le 17 novembre à Brazzaville, que la drépanocytose était la maladie génétique la plus répandue qu’il fallait sérieusement prendre en charge. De ce fait, une feuille de route pour la prise en charge des malades est un outil important dans le fonctionnement du centre, a-t-il indiqué.
Alexis Dokékias a évoqué les progrès effectifs réalisés par le Centre national de référence de la drépanocytose. Conscient des insuffisances et faiblesses que présente l’institution, il a indiqué que le mobile de la tenue de cette session du comité de direction a été celui d’examiner les documents administratifs du Centre pour d’éventuels amendements.
Le président du comité de direction, Jean-Louis Nkoua a précisé que le comité de direction est une entité technique prévue par les statuts du Centre national de référence de la drépanocytose approuvés par décret n°2017-326 du 14 août 2017. Entre autres entités techniques, il a cité le conseil d’établissement, le conseil scientifique, la commission médico-technique, le comité technique paritaire, le comité d’hygiène et de la sécurité. Il a aussi indiqué qu’il existe un organe de direction qui incarne la direction générale.
Durant la séance de travail, les membres du comité de direction ont adopté avec amendement l’état des besoins en ressources humaines et le schéma d’organisation des soins et du secteur de la recherche qui doivent intégrer le projet d’établissement 2018-2022.
Ils ont également adopté et amendé un document d’orientation qui doit intégrer le plan d’action 2018, la grille de tarification des actes techniques administratifs, le plan d’action 2018 et le budget prévisionnel 2018 adopté en recettes et en dépense à la somme totale de un milliard deux cent vingt-cinq millions de francs CFA.
Après réécriture pour une mise en conformité des documents administratifs, la dernière étape va concerner le projet accord d’établissement, le règlement intérieur de l’établissement, la validation par la ministre de la santé et de la population, les négociations entre les délégués du personnel, la direction générale de l’établissement en présence de la direction du travail, puis les signatures.