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Céphas Ewangui apprécie les efforts des forces de police à l’amélioration des conditions de détention

Céphas Ewangui apprécie les efforts des forces de police à l’amélioration des conditions de détention

Le Secrétaire permanent de la société civile et des Organisations non gouvernementales, Céphas  Germain Ewangui a apprécié le 29 novembre à Brazzaville, les efforts du Commandement des Forces de police visant l’amélioration des conditions des lieux d’incarcération provisoire des détenus.

« Aujourd’hui, il a plu au Commandement territorial des forces de police de nous accompagner pour faire la ronde des commissariats de Brazzaville, d’apprécier les travaux en cours, allant dans le sens d’humaniser profondément  les conditions de garde à vue dans le pays », a-t-il indiqué à l’issue de la visite.

Les responsables de police ont indiqué tous les efforts faits à leur niveau, quoique qu’il peut y avoir quelques dérapages, faiblesses, mais tout était mis en œuvre pour les améliorer de façon conséquente les endroits de détention, a fait savoir Céphas Germain Ewangui.

 Le Secrétaire permanent de la société civile a encouragé le Commandant de la Police à s’employer davantage, pour que l’être humain qui est privé de sa liberté, depuis sa garde à vue jusqu’à sa détention, ne perde qu’un seul droit, celui de la liberté physique. Et l’Etat qui le prive de liberté devrait créer les conditions permettant à ces personnes de continuer à jouir de tous ceux qui sont inhérents à la dignité humaine.

 Le Conseil consultatif de la société civile et des organisations de la société civile a le rôle crucial d’établir  le lien entre les Organisations de la société civile et les structures étatiques, a souligné pour la circonstance Céphas Germain Ewangui.

En rappelle, la visite du Secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile, avec les Organisations œuvrant dans la protection et la promotion des droits de l’Homme, dans les commissariats de police, est consécutive à la séance de travail qui s’est tenue le 8 août de l’année en cours avec le Commandant des Forces de police, le général André Fils Obami Itou. Celle-ci avait permis aux deux parties, d’aborder les questions liées entre autres, à la problématique de droit de l’Homme, découlant des traités, des conventions adoptés par les Nations Unies dont tous les pays sont souscrits à respecter, aussi les questions liées à la torture.