Pour Clement Mouamba, l’aspect quantitatif de nourriture est la base de la malnutrition

Le Premier ministre congolais Clément Mouamba a affirmé, le 3 novembre à Brazzaville, que l’objectif de la sécurité alimentaire dans des pays  ne donnant pas encore suffisamment de nourriture à leurs habitants, était de privilégier l’aspect quantitatif pour nourrir le plus grand nombre. M. Mouamba a fait cette  affirmation dans son discours d’ouverture de l’atelier sur le repositionnement de la nutrition comme facteur de développement.

 Le Premier ministre a précisé à  cette occasion que l’aspect qualitatif était pourtant celui qui rappelle que  s’il n’est pas intégré dans les stratégies alimentaires, il sera difficile de faire face à la recrudescence de toutes les formes de malnutrition qui se développent dans les pays de l’Afrique centrale.

 Ces formes constituent un frein au développement économique et social, « parce qu’elles touchent l’acteur principal de ce développement que constitue l’homme », a reconnu le chef du gouvernement  du Congo.

 La pression du droit à la nourriture a longtemps occulté la  dimension nutritionnelle qui est restée très peu présente dans les stratégies publiques de définition des normes de production et de consommation.

C’est pourquoi Brazzaville est une étape importante dans la réforme de nos cultures de développement, a pensé le Premier ministre. Car l’atelier aura déterminé le consensus sur le repositionnement de l’état d’esprit et l’équilibre aussi bien dans les doctrines que dans les pratiques de développement en faveur de la double dimension de la souveraineté alimentaire des pays de l’Afrique Centrale.

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