Le Premier ministre, Clément Mouamba a affirmé lors de la 4e réunion des ministres en charge des mines des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL), que le domaine des mines solides était considéré comme un des leviers essentiels de la diversification de l’économie nationale.
Pour le chef du gouvernement, l’espoir est permis dès lors que de nombreux gisements de classe mondiale ont été évalués dans les domaines du fer, des potasses, des polymétaux, bien que le secteur minier n’influe pas encore considérablement sur le produit intérieur brut du pays. «Nous sommes certains qu’au prochain frémissement à la hausse des coûts des matières premières minérales, le Congo s’affirmera comme un pays minier qui compte », a-t-il déclaré, précisant que ces gisements sont déjà en phase de développement.
La 4ème réunion de la CIRGL a eu pour objectif d’évaluer la mise en œuvre des recommandations sur l’exploitation illégale des ressources naturelles. Le thème retenu était : «La déclaration de Lusaka et la mise en œuvre des six outils par les Etats membres de la CIRGL, six ans après : Etat des lieux, défis et perspectives».
La région des Grands lacs, immensément riches en ressources minières, a une grande importance géopolitique du fait du poids de ressources dans les économies nationales et de leur caractère stratégique pour les industries mondiales, a dit Clément Mouamba. En effet, leur exploitation illégale devenue récurrente, pose des problèmes majeurs qui interpellent les gouvernements des pays de la sous-région.
Les ministres en charge des mines de la région des Grands lacs devraient mettre l’accent sur une politique de diversification effective des économies nationales, une exploitation rationnelle des ressources minières qui assure aux gouvernements des revenus indispensables à la prospérité individuelle et collective des générations présentes et futures.