Le Congo redynamise son programme hydraulique international
Le directeur de cabinet du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Jean Claude Boukono, a affirmé le 21 juin à Brazzaville que la redynamisation du comité national du programme hydrologique international (PHI) permettra au Congo de tirer profit de l’expertise international en matière de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE).
Jean Claude Boukono, à l’ouverture de l’atelier de l’atelier sur la redynamisation du comité national du programme hydrologique international (PHI), a indiqué que le Congo avait opté pour la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et la réflexion sur l’opérationnalisation d’un comité national du programme hydrologique international (PHI). « Il s’agira, au cours de l’atelier, de formuler des actions autour des thématiques de densification du réseau hydrométrique national, de réviser les normes hydrologiques, de la formation des institutions en matière d’hydrologie opérationnelle et l’éducation relative à l’eau, de l’éco hydrologie et la résilience au changement climatique et la météorologie et ses effets sur l’hydrologie », a-t-il dit.
Le directeur général de l’Institut national de recherche en science exactes et naturelles (IRSEN), Clobite Bouka Biona, a notifié que le comité national coopère étroitement avec le secrétariat général du PHI, les structures déconcentrées de l’UNESCO et avec le vice-président du PHI de la région. « Il devra tisser et entretenir des liens solides avec la commission nationale pour l’UNESCO, tenir la base des données et conduire la diplomatie scientifique en matière de GIRE », a-t-il fait savoir.
Pour la représentante de l’UNESCO au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, les comités nationaux constituent l’ossature du PHI et sont essentiels pour que les Etats membres puissent participer le plus possible au programme international. « Ces comités sont constitués et administrés sous l’autorité des gouvernements nationaux et jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre du PHI », a-t-elle expliqué.
« Le comité national du PHI est un espace de plaidoyer fondé sur la circulation des données structurelles et techniques. On devrait y retrouver des scientifiques, des universitaires et des responsables de la gestion des ressources en eau, ainsi que des organes publics compétents, des associations professionnelles et des représentants de la société civile », a-t-elle précisé.
Le programme hydrologique international de l’UNESCO est un programme intergouvernemental de coopération scientifique relatif à la gestion concertée des ressources en eau. Il a pour but d’approfondir les connaissances scientifiques et technologiques sur l’eau et promouvoir les systèmes de gestion de cette ressource naturelle tout en tenant compte des besoins et des contraintes économiques.