Le Conseil congolais des chargeurs enclenche la numérisation des exportations
Le directeur général du Conseil congolais des chargeurs, Séraphin Mouéndzi a indiqué le 28 février à Brazzaville que le Bordereau électronique de suivi de la cargaison (BESC), encore utilisé manuellement dans les transactions des marchandises à l’export, ne garantissait pas la transparence et la traçabilité dans le suivi des coûts et des statistiques.
« Ce séminaire qui va s’articuler autour du rappel de la réglementation et des travaux en atelier, a pour objectif ultime, de faire en sorte que les usagers intériorisent la souscription du Bordereau électronique du suivi de la cargaison (BESC) export en ligne », a annoncé le président du Conseil congolais des chargeurs à l’ouverture du séminaire.
Lors des ateliers qui déboucheront sur des échanges interactifs entre les exposants et participants, il sera question de s’arrimer aux nouvelles méthodes de souscription du Conseil des chargeurs africains déjà en vigueur dans certains pays où la numérisation des transactions commerciales est désormais effective.
« Cette innovation favorisera une meilleure célérité dans le traitement de l’information et un gain du temps et de l’argent. L’Etat aura ainsi une meilleure maîtrise des données statistiques pour les produits à l’exploitation et la matérialisation de la lutte contre les antivaleurs caractérisées par les passes droits et la corruption », a insisté Séraphin Mouéndzi.
Ces échanges qui se veulent enrichissants et instructifs doivent à travers les contributions des experts et celles des participants permettre d’améliorer le processus de souscription au BESC au niveau du Conseils congolais des chargeurs.