Coulées de boue et ensablement renforcent les embouteillages 

La dernière pluie tombée dans la capitale  n’a pas permis aux populations de circuler librement sur certaines artères où les eaux ont envahi les voies. C’est le cas de l’avenue de l’Union Africaine  au quartier le bled et sur l’avenue du pont de la Tsiémé. 

Après la pluie, les populations ont eu du fil à retordre pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, avec l’entassement du sable mouvant dans ces nouveaux quartiers en proie à une morphologie géographie délicate et ces  coulées de boue qui ont constitué un véritable  handicap pour les usagers.

Dans le quartier le Bled, les habitants désemparés ont assisté aux dégâts de la pluie, causée par l’obstruction de canalisation  qui n’a pas pu contenir les eaux. Lucien Nguina , le chef de Bloc 4 de ce quartier, explique que  ce phénomène n’est pas étrange sur la chaussée de l’avenue de l’Union Africaine. D’après lui,  tout est parti des  immondices et d’autres objets jetés par les habitants de cette zone  dans la principale canalisation qui contraignent les eaux pluvieuses de sortir de leur lit pour envahir la chaussée.

Pour un autre habitant du Bled, la soixantaine révolue, les pouvoirs publics devraient construire des conduites d’eaux  partant des montagnes  du quartier cité de 17  jusqu’à l’avenue de l’Union Africaine, pour éviter que ce spectacle désolant se reproduise.

Dans la mesure où l’urbanisation anarchique a décimé la  couverture végétale  des versons  des quartiers cite de 17 et le bled, qui contribuait à la protection  de ces zones des eaux pluvieuses.

Debout depuis les premières heures de la matinée,  Germaine Nsouka dans la quarantaine et mère de famille est gagnée par le traumatisme des dégâts causés par  la pluie au quartier le bled, à quelques encablures de son domicile où il s’est  formé  des têtes d’érosion menaçantes.

Même constat sur l’avenue de la Tsiémé où la rivière qui porte ce même nom est sortie de son lit, tournant la circulation des véhicules au ralenti sur le tronçon terminus de Mikalou et pont de la Tsiémé. Ce qui a poussé les conducteurs à rester plus d’une heure sur les lieux avant de se libérer.

Les difficultés auxquelles les populations sont en proie après la pluie,  font ressurgir la sempiternelle question de l’aménagement des quartiers et artères de Brazzaville, une nécessité pour les pouvoirs publics.

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