Des étudiants en droit ont été édifiés sur les notions de réfugié et de déplacé interne

La ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dzinga Dzondo, a indiqué le 12 décembre à Brazzaville que la journée scientifique sur les réfugiés et les déplacés internes allait permettre aux étudiants de la faculté de Droit de l’université Marien Ngouabi inscrits en Master de Droit international de mieux appréhender ces notions relevant du droit humanitaire international.

Cette journée organisée par la société Congolaise pour le droit international en partenariat avec le laboratoire de droit et de science politique, ainsi que le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) répond à la volonté du gouvernement à jouer son rôle dans la défense des personnes victimes de ces deux phénomènes forcés.

« Il est plus qu’impérieux pour le Congo qui accueille des réfugiés et connait des cas de déplacements internes de se familiariser avec ces instruments pour une meilleure gestion de ces groupes de personnes », a-t-elle précisé.

Les différents participants à cette journée scientifique, les étudiants qui ont choisi la spécialité du Droit international en particulier devront désormais éviter de confondre le concept de Réfugié et celui de déplacé interne.

En effet, selon la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés est une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle à cause des persécutions du fait de son appartenance communautaire, religieuse, raciale… Cependant un déplacé interne est une personne qui est forcée de fuir son lieu d’origine, mais demeure dans son pays.

Il est à retenir que selon le HCR, plus de 70 millions de personnes sont en situation de déplacement forcé, dont 41 millions de personnes déplacées internes et plus de 25 millions de réfugiés.

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