Le formateur de l’Institut technique et professionnel (ITP), Goam Devan a indiqué le 6 septembre à Brazzaville que la visite de ses étudiants à la direction générale de la sécurité civile était une chance qui leur a été offerte pour toucher du doigt les missions des sapeurs pompiers.
La visite guidée des étudiants de l’institut technique et professionnel (ITP) à la direction générale de la sécurité civile est la mise en pratique des cours théoriques faits en classe sur le travail des sapeurs pompiers.
Pour aider ces étudiants à mieux comprendre leurs cours, le directeur départemental de la sécurité civile, Jean Bernard Boyanghas a commencé par présenter l’intervention en cas d’incendie. Il a expliqué que l’usage des extincteurs diffère selon la qualité des feux. Il est donc partie du feu à basse intensité pour remonter au feu à forte intensité, autrement dit le feu d’habitation, d’espace public jusqu’aux gros dépôts et plateformes.
Pour plus de précisions, Jean Bernard Boyanghas a laissé défiler un à un les camions citernes feu de forêts moyens (CCFFM), disposant d’une capacité de 1400 litres d’eau, les Véhicules Mousse-Raffinerie (VMR) d’une contenance de 5000 litres d’eau soit 5m3 d’eau. Ce dernier est réservé au feu des hydrocarbures qui ne s’éteint qu’avec de la mousse. S’est ajouté d’autres véhicules d’appui comme le véhicule à échelle pivotante automatique disposant d’une nacelle qui reçoit des victimes, le véhicule secours routier d’une capacité de 300 litres d’eau, puis des ambulances sanitaire et médicalisée.
«Le rôle de la sécurité civile à l’endroit des populations est d’une importance capitale. Notre travail ne se limite pas qu’à éteindre le feu, comme le pense la plupart des Congolais, mais nous nous étalons également sur d’autres activités à l’instar de la sécurité routière et le secourisme», a fait savoir Jean Bernard Boyanghas.
Le directeur départemental de la sécurité civile a saisi de l’occasion pour lancer un appel aux populations de se rapprocher de leurs locaux pour connaitre l’importance des pratiques de la sécurité civile à leur endroit. «Il nous a souvent été reproché de ne pas communiquer à ce sujet », a-t-il reconnu.