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Des experts réfléchissent sur la valorisation des ressources biologiques

L’Attaché au développement durable au ministère de l’Environnement et point focal du Fonds vert, Vidalie Jean Frédérique Andéa a indiqué le 3 septembre à Brazzaville que l’atelier sur les ressources génétiques et connaissances traditionnelles associées allait doter le Congo d’une base de données nécessaires pour la recherche biologique.

«La convention sur la diversité biologique a comme : la conservation de la biodiversité biologique, l’utilisation durable de ces éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques, comme l’indique le protocole de Nagoya, relatif à la convention sur la diversité biologique», a précisé Vidalie Jean Frédérique Andéa.

Si certains résultats concernant l’exécution de ce protocole sont visibles, sa mise en œuvre effective reste encore un défi pour le Congo et les autres pays de l’espace de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).

«La mise en œuvre du protocole de Nagoya a permis d’atteindre plusieurs avancées dont l’élaboration de la stratégie et le plan national sur l’allocation personnalisée d’autonomie (APA),  la sensibilisation et la formation des différentes parties prenantes dont les administrations publiques, la société civile, les tradipraticiens, les chefs traditionnels, la recherche scientifique, les juristes et autres. Cependant, les actions de mise en œuvre sur l’accord de ce protocole sur le terrain sont moins visibles», a poursuivi le point focal du Fonds vert.

L’atelier de Brazzaville s’inscrit donc dans la perspective d’une mise en place et la valorisation efficiente des données génétiques issues des communautés rurales et autochtones, des tradithérapeutes, des notabilités, des administrations, des juristes, des biologistes, des généticiens, et d’autres chercheurs.

«Les enjeux de cet atelier sont énormes. C’est une initiative pilote qui vise à mettre à la disposition du point focal national APA un catalogue avec des ressources génétiques et les connaissances associées déjà recensées dans le but d’attirer les investisseurs. De même, les tradithérapeutes, les chefs traditionnels et les chercheurs vont voir leurs recherches être valorisé.» a conclu Shei Wilson, un expert de la COMIFAC.