La représentante de la formatrice sur les violences basées sur le genre, Mervely Mbongo a indiqué le 12 mars à Brazzaville que, l’atelier de formation des femmes vivant avec handicap sur les violences basées sur le genre visait à renforcer les connaissances de ces dernières, en vue de relever les défis liés à ces pratiques.
« Vous êtes désormais mieux équipés pour relever les défis et saisir les théories et les pratiques les plus récentes dans le domaine des violences basées sur le genre », a déclaré Mervely Mbongo, lors de la clôture de l’atelier de formation des femmes handicapées sur les violences basées sur le genre.
Le président de l’Observatoire handicap humanité H2O, Emmanuelle Bati, à travers le » collectif liloba », a appelé les femmes, regroupées au sein du corps d’auxiliaire des cellules d’écoute solidaire, à bannir le complexe d’infériorité dont elles font montre à l’égard des personnes valides. « Je vous exhorte à bannir toute forme de complexe d’infériorité car la femme handicapée est une femme comme toutes les autres. Elle a droit au respect », a fait savoir Emmanuel Bati.
L’une des participantes à cette formation qui a duré un mois et une semaine, a exprimé la volonté d’œuvrer pour la protection des femmes victimes des violences. « Nous vous exprimons notre reconnaissance pour nous avoir enseigné sur les différents types de violences basées sur le genre. Nous, corps d’auxiliaire des cellules d’écoute solidaire, prenons l’engagement de dénoncer et de protéger nos sœurs handicapées de toutes les violences dont elles sont victimes », a relevé Ngondzi Mercia.
L’atelier de formation des jeunes filles et femmes sur les sa violences basées sur le genre initié par l’Observatoire handicap humanité H2O en partenariat avec l’Action de solidarité internationale (ASI) et le Fond des nations unies pour la population (FNUAP) s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme.