Des prévenus de trafic d’espèces protégées comparaîtront à Ouesso

Six présumés trafiquants de produits de faune seront fixés sur leurs sorts, le 7 octobre, à la cour d’appel de Ouesso dans la Sangha. Ils sont accusés de s’être livrés à des actes de criminalité faunique.

Les six présumés trafiquants, avaient été interpellés le 27 février 2019 à Impfondo dans le département de la Likouala. Cinq de ces six prévenus avaient été arrêtés en flagrant délit de détention et circulation illégales de dix morceaux d’ivoire, d’un sac d’écailles de pangolin géant et un autre pour la détention d’une peau de panthère. Ils sont également poursuivis pour importation desdits produits et présomption d’abattage des espèces animales intégralement protégées.

Il s’agirait d’un réseau de présumés trafiquants de produits de faune dans lequel on trouve des centrafricains, des congolais de la RDC et ceux de Brazzaville. Le verdict de ce 7 octobre, interviendra après l’audience des plaidoiries et réquisitions tenue le 22 juillet dernier à la cour d’appel de Ouesso.

En première instance à Impfondo, des peines exemplaires avaient été infligées. Quatre de ces six trafiquants avaient écopé, le 25 juillet 2019, de 18 mois d’emprisonnement ferme, assortis de 500.000 francs CFA d’amende et 500.000 francs CFA des dommages et intérêts chacun. Il y a eu appel de cette décision devant la cour d’Appel de Ouesso.

Les arrestations de tous ces présumés trafiquants de produits de faune avaient été l’œuvre  des agents de la direction départementale de l’Économie forestière de la Likouala et les éléments de la gendarmerie nationale avec l’appui du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage.

En République du Congo,  l’éléphant, le pangolin géant et la panthère font partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à l’Arrêté n°6075/MDDEFE / CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées.

De même, l’article 113 alinéa 6 de la loi 37-2008 de 2008, prévoit une peine d’emprisonnement jusqu’à cinq ans et cinq millions de FCFA maximum d’amende contre quiconque aura importé, exporté, commercialisé ou fait transiter sur le territoire national des animaux sauvages ou leurs trophées en violation de cette loi ou des conventions internationales en vigueur au Congo.

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