Des professionnels des médias formés sur les questions de paix
Le consultant en droits de l’homme et en communication, Emmanuel Bayeni a indiqué le 20 juin à Brazzaville que les professionnels des médias nationaux et internationaux qui ont été formés sur les techniques de communication en situation de crises politiques et sociales disposaient désormais des connaissances de base en matière d’analyse et de gestion des conflits pour contribuer à la paix.
« Ces connaissances vous dotent des nouvelles approches concernant la collecte et le traitement de l’information en période de conflit. La démarche sera de comprendre d’abord le conflit, de rechercher la vérité des deux côtés, d’éviter de prendre partie et de rechercher ou proposer des pistes de solution », a expliqué Emmanuel Bayeni, lors de la clôture de l’atelier de formation des journalistes.
Cette démarche qui doit prendre en compte la déontologie journalistique se fonde sur la maîtrise du droit international humanitaire, basé sur les textes internationaux, continentaux et nationaux en matière des droits de l’homme.
« Un journaliste de paix doit connaître les droits de l’homme et les textes qui les garantissent. Il s’agit de la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, de certains actes et conventions internationaux relatifs à la discrimination raciale, la répression de la torture, le génocide et les crimes contre l’humanité», a-t-il précisé.
« Au plan national, plusieurs textes consacrent le respect des droits humains comme la Constitution du 25 octobre 2015, la Loi 04-2010 portant protection de l’enfant en République du Congo, la Loi 05-2011 portant promotion et protection des peuples autochtones, la Loi 1-63 du 13 janvier 1963 portant Code de procédure pénale et bien d’autres textes», a-t-il fait savoir.
Cette formation donnera aux journalistes les aptitudes pour jouer leur rôle de médiateur impartial et de relais sur les points de vue des différentes parties en conflit.
